Des ventes en chute libre, des prix qui flanchent… depuis plusieurs mois, le marché de l’immobilier français s’enfonce dans une crise historique. Quelles sont les raisons de ce brutal coup d’arrêt ? La tendance baissière est-elle durable ? Pour vous éclairer au mieux en cette rentrée, Capital participait, vendredi 1er septembre, à une journée exceptionnelle consacrée au marché de l’immobilier sur Europe 1.
Emmanuel Kessler, directeur de la rédaction de Capital, a ainsi livré les résultats de notre grande enquête, publiée dans le numéro actuellement en kiosque. Durant des semaines, une quinzaine de nos journalistes ont parcouru la France afin d’établir un cote détaillée dans plus de 150 villes. Notre constat : les baisses sont bien déjà enclenchées dans toute la France, y compris les grandes villes. Le hic, c’est que ces replis ne suffisent pas à compenser la hausse des taux des crédits immobiliers… laissant nombre d’acheteurs - primo-accédants en tête - sur le carreau. "La baisse des prix actuelle ne permet pas de resolvabiliser les acheteurs", confirme Yann Jehanno, président de Laforêt immobilier, au micro d’Europe 1 lors de cette même journée spéciale immobilier.
Et maintenant ? "La baisse des prix pourrait encore atteindre 5 à 10% l’an prochain", avance Emmanuel Kessler, sur la base de l’enquête menée par la rédaction de Capital. De quoi peut-être redonner un peu de souffle aux acheteurs l’an prochain… car l’équation restera complexe. Ne vous attendez pas à des améliorations (...)