Immobilier: la baisse du marché se confirme partout en France
C’est officiel, le marché immobilier s'est vraiment retourné à la baisse. Notamment en Ile-de-France où, pour la première fois depuis 2014, tous les départements voient leurs prix baisser. Paris compris. Explications.
A ceux qui doutent encore du retournement du marché du logement, la dernière étude de MeilleursAgents apporte un démenti cinglant. Selon le site, qui est la principale plateforme d’informations et d’annonces immobilières, tout le pays entre en crise immobilière, avec un prix moyen à 3.198 euros/m² (-0,1% en février).
Le coup de frein, entamé l’été dernier avec une chute des ventes, s’est mué en baisse des prix. Depuis début janvier, celle-ci reste modeste (-0,2%) mais, souligne MeilleursAgents, elle est pour la première fois générale… Même les zones rurales, qui avaient connu un sursaut d’intérêt lors de l’épidémie de coronavirus, ont vu les prix baisser (-0,4% à février). Et la région parisienne réalise un carton plein… de baisses, avec tous les départements en recul, et des prix en retrait de 0,4% sur Paris, à 10.154 euros.
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Une saison pourtant favorable
Pourtant, le mois de février est traditionnellement excellent pour le marché, car les acheteurs reprennent leurs recherches après la pause hivernale et les banques repartent à la recherche de nouveaux clients.
Or, depuis deux mois, même Marseille, qui bénéficiait jusqu’ici d’un intérêt des acquéreurs (+11,2% en un an), voit la tendance s’inverser, avec un recul des prix de 0,4% en février. Deux autres villes très prisées des acheteurs, Lyon et Nantes, voient leurs prix baisser de respectivement 2,4% pour la première et 2,2% pour la seconde.
En Ile-de-France, tous les départements, y compris Paris, voient leurs prix stagner ou baisser en février, selon MeilleursAgents, confirmant une tendance amorcée à l'été dernier. Crédit: MeilleursAgents
La clé d’explication, c’est évidemment le financement. Les acquéreurs ont de plus en plus de mal à trouver des crédits. On avait pensé, un moment, que l’assouplissement décidé par l’état des conditions de calcul du taux d’usure (le taux maximum que peut atteindre un crédit immobilier, en ajoutant le taux [...]
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