Immobilier à temps partagé : la méfiance s'impose avant de signer
Multipropriété, timeshare, résidence en temps partagé… Quel que soit le nom qu’on lui donne, il est primordial que le consommateur, tenté d’y placer quelques fonds dans l’espoir de s’assurer des vacances dans un lieu de rêve, réfléchisse à deux fois avant de signer. Surtout que l'histoire de ces résidences partagées a bien mal débuté. Lancée en 1967 par une société française, la multipropriété n’a au début pas séduit les investisseurs. Après un petit tour outre-Manche, les promoteurs ont eu l’idée ingénieuse de faire croire que la formule avait été inventée aux Etats-Unis. Après de multiples scandales qui ont vu la déconfiture de certains investisseurs trompés sur la marchandise, un cadre européen est venu renforcer la sécurité des consommateurs.
Pour éviter des appellations abusives qui pourraient induire en erreur et priver le consommateur des protections légales, le code de la consommation consacre une section entière aux « Contrats d’utilisation de biens à temps partagé, contrats de produits de vacances à long terme, contrats de revente et contrats d’échange ».
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