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Ille-et-Vilaine: une maîtresse frappée par un élève de CM2 en situation de handicap, l'école fait grève

Les enseignants de l’école élémentaire Guy Gérard de Pacé, en Ille-et-Vilaine, sont en grève depuis ce lundi, à la suite de violences physiques à l’encontre d’une enseignante par l'un de ses élèves.

Nouvelle journée de grève à l'école Guy Gérard de Pacé. Depuis lundi, les enseignants de cette école élémentaire sont en grève reconductible après l’agression d’une des maîtresse par l'un de ses élèves, le mardi 22 novembre.

Ce jour-là, au démarrage d’une séance d’EPS, un élève de CM2 s’est montré dans l’incapacité de gérer sa frustration et est entré dans une crise violente verbale et physique envers son enseignante, expliquait à BFMTV l'Académie de Rennes. L’élève a frappé l’enseignante, notamment à coup de chaussures, et a tenté de la frapper à coup de béquilles, avant qu’un autre enfant ne s’interpose pour le stopper.

L'enfant, âgé de dix ans, avait déjà changé d'école à la fin de l'année dernière "pour des problèmes de comportement et des accès de violences soudains." Mais il ne bénéficiait d'aucun accompagnement particulier.

Il n'avait pas d'AESH, une demande avait été faite avant l'incident

Ce n'est que ce jeudi, soit deux jours après les faits, que la Maison départementale des personnes handicapés (MDPH) a notifié à l'Éducation nationale la nécessité pour le garçon d'avoir un AESH.

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"Les notifications nous sont parvenues jeudi. Jusque-là, il n’avait pas d’accompagnement", affirme au micro de BFMTV Corinne Gontard, qui explique qu'un dossier avait été déposé à la MDPH bien avant ce mardi, sans préciser explicitement la date.

"En général, les demandes sont étudiées dans les quatre mois", dit l'Inspectrice adjointe.

Toutefois, Corinne Gontard assure que l'élève "n'était pas en situation de handicap" en commençant l'année scolaire. "La situation de handicap est ouverte par les notifications de la MDPH (...) Ce n'était pas un élève en attente de place [dans un établissement spécialisé], c'est une nouvelle situation qu'on découvre."

Un manque de moyens

La famille du garçon sera reçue prochainement par la direction académique du département, afin d'envisager les soins et l'accompagnement pour ce jeune garçon qui souffre de troubles du comportement. Lundi, une délégation de parents d'élèves a également été reçue.

Auprès de BFMTV, le syndicat Unsa, qui suit le dossier car l'enseignante agressée est une adhérente, explique que depuis plusieurs années, ce type de situation augmente. Et dénonce le manque de moyens accordés par le gouvernement pour permettre un accompagnement suffisant des élèves.

En Ille-et-Vilaine, selon le syndicat, il manquerait ainsi plus d'une centaine d'accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH). Au niveau national, 125.000 AESH ont été recrutés en 2021 par l'Éducation nationale et plus de 400.000 enfants en situation de handicap ont été scolarisés en milieu ordinaire cette même année.

Mais l'accompagnement n'est parfois pas suffisant. Et les enseignants se retrouvent à gérer, sans être toujours formés, des élèves en situation de handicap.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Grand-Quevilly: un enseignant menacé de mort par un parent d'élève