Ikea à la barre pour l’espionnage de ses salariés
Sur le banc des prévenus à partir de lundi 22 mars à Versailles, un curieux mélange des genres : d'anciens dirigeants d'Ikea France mais aussi des policiers et le patron d'une société privée de surveillance, accusés d'avoir espionné des salariés de la filiale française du géant suédois de l'ameublement. Révélée par le Canard Enchaîné et Mediapart en 2012, l'affaire instruite après une plainte du syndicat FO avait ébranlé Ikea France, contrainte de licencier quatre hauts responsables. L'instruction a ainsi dévoilé, selon les termes du parquet de Versailles, un "système d'espionnage" d'employés mais aussi de candidats à l'embauche, s'étendant sur l'ensemble du pays, d'Avignon à Reims, en passant par l'Ile-de-France.
Selon l'accusation, plusieurs centaines de personnes dont des syndicalistes ont ainsi été passées au crible, leurs antécédents judiciaires ou leur train de vie scrupuleusement examinés. Mais pour certains avocats de la défense, l'enquête contient de nombreuses faiblesses. Me Olivier Baratelli, conseil de l'ancienne DRH Claire Héry, a indiqué qu'il plaiderait la nullité du dossier, dénonçant une "fable montée de toutes pièces par des syndicats".
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Dans ce procès qui s'ouvre lundi au tribunal correctionnel de Versailles et qui doit durer jusqu'au 2 avril, la filiale française d'Ikea (10.000 salariés), poursuivie en tant que personne morale, encourt jusqu'à 3,75 millions d'euros d'amende. Quinze personnes (...)
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