RFI
Joe Biden a pris dès son entrée à la Maison Blanche ce mercredi dix-sept actions présidentielles pour revenir sur les mesures phares de Donald Trump en engageant notamment le retour des États-Unis dans l'accord de Paris sur le climat. Un accord que les États-Unis avait quitté en novembre 2019. Quelle est la portée de cette mesure ? Donald Trump le qualifiait de « horrible, coûteux, unilatéral ». À peine arrivée, Joe Biden signe le grand retour des États-Unis dans le concert des nations qui luttent contre le réchauffement climatique. Une action que le nouveau président veut plus que symbolique puiqu'il a annoncé également vouloir réunir les dirigeants des nations les plus polluantes pour un sommet où il entend les convaincre de revoir à la hausse leur engagement.Sur le plan national, Joe Biden présentera le mois prochain son ambitieux plan de 2 000 milliards de dollars pour le climat. Objectif : atteindre la neutralité carbone en 2050.La nouvelle administration projette d'imposer des limites strictes en matière d'infrastructure pétrolières, gazières industrielles et de rétablir des réglementations sur les normes d'émissions des voitures annulées par son prédecesseur. C'est fort de ses actions que John Kerry, l'homme qui représentera l'Amérique dans les négociations, devrait arriver à la prochaine COP en novembre prochain, si tout va bien, à Glasgow. Joe Bidenpromet de faire face à la crise climatique et de construire une économie sur l'énergie propre. C'est une bonne nouvelle pour les pays signataires de l'accord de Paris. Il reste encore à voir comment il sera soutenu les prochains mois dans ces projets par le Congrès et le Sénat. ► À lire aussi : Climat: la délicate position des États-Unis et du Brésil, cinq ans après l’Accord de Paris