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Un hôpital condamné à verser plus de 270 000 euros à une patiente qui avait dû se faire amputer après une infection

La patiente avait contracté une infection nosocomiale lors d'une opération (illustration) (Photo : REUTERS/Regis Duvignau) (REUTERS - RC14D1D8E7F0)

Initialement opérée pour une luxation de la cheville, la jeune femme avait finalement dû être amputée d'une partie de la jambe gauche.

Une indemnité conséquente qui ne pourra de toute façon pas réparer l'erreur médicale initiale. La cour administrative d'appel de Nantes (Loire-Atlantique) a récemment condamné le Centre Hospitalier Régional et Universitaire (CHRU) de Tours (Indre-et-Loire) à verser un total de plus de 270 000 euros à une ancienne patiente victime d'une infection nosocomiale lors d'une opération, ce qui avait conduit à l'amputation d'une partie de sa jambe gauche.

A l'origine de cette histoire, raconte Le Petit Courrier-L'Echo de la Vallée du Loir, la plaignante avait été victime d'une luxation de la cheville, en 2010, à la suite de laquelle elle avait subi quatre opérations entre 2012 et 2014. C'est au cours de la dernière opération, pratiquée au CHRU de Tours, que l'infection avait été contractée.

Une longue bataille juridique

La jeune femme, aide soignante de profession, avait ensuite été en proie à des "douleurs permanentes, insomniantes (et) inflammatoires", d'après un médecin cité par le média local, et n'avait pas eu d'autre choix que de demander une amputation du membre atteint. S'en est donc suivie une longue bataille juridique pour faire reconnaître la responsabilité du centre de soins.

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Cette responsabilité avait déjà été établie par un premier jugement du tribunal administratif d'Orléans (Loiret), qui avait condamné le CHRU de Tours à verser 237 000 euros à la plaignante, mais un appel intenté par la Sécurité sociale, qui demandait également un remboursement du centre hospitalier et a finalement été déboutée, a encore fait grimper la facture en faveur de la victime.

La cour d'appel ajoute 34 660 euros d'indemnités

Considérant notamment que le handicap dont souffre désormais cette dernière "vient limiter les possibilités de reclassement professionnel qui sera nécessairement sédentaire", la cour administrative d'appel de Nantes a ainsi réhaussé l'indemnité principale de 30 000 euros.

Comme l'explique Le Petit Courrier, elle a également jugé que le CHRU de Tours devrait payer "les 'frais futurs' nécessaires à l’adaptation de son véhicule et les frais d’expertise", estimés à 3160 euros, ainsi que les "frais d'avocat" de la plaignante, évalués à 1500 euros. Au total, c'est donc un peu plus de 271 000 euros que devra verser le centre hospitalier à la victime.

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