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Un homme n’est pas une femme et réciproquement

Dora Moutot, co-autrice du Manifeste femelliste.  - Credit:
Dora Moutot, co-autrice du Manifeste femelliste. - Credit:

Certes, l'embryon paraît s'accommoder jusqu'à huit semaines environ d'un statut intersexué. Certes, on voit poindre un tubercule génital qui hésite encore entre clitoris et pénis. Mais, très vite, le biologique reprend le dessus. Le sexe se dessine en surface et en profondeur. Selon que l'embryon est garçon ou fille, des structures anatomiques initialement communes se développent tandis que d'autres régressent. Des bourrelets vont former les grandes lèvres autour de l'orifice vaginal ou se souder pour donner les bourses dans lesquelles viendront se loger les testicules. Le tubercule génital s'affirme clitoris ou pénis. Tout cela sous l'influence de chromosomes sexuels et d'hormones qui orientent le développement.

Ainsi, chez le garçon, on enregistre vers la neuvième semaine de vie intra-utérine une nette augmentation de la sécrétion de testostérone par les testicules, qui peut être corrélée avec les changements observés. Hommes et femmes se distinguent par leurs taux d'hormones sexuelles – œstrogènes et testostérone en particulier –, dont les concentrations diffèrent nettement en fonction du sexe.

À LIRE AUSSISabine Prokhoris : « La France, un enfer sexiste ? Ce n'est pas sérieux ! » Elles agissent en modulant l'expression des gènes, c'est-à-dire leur niveau d'activité, dans une grande variété d'organes. Cerveau compris ? Oui, dans la mesure où il contient de nombreux récepteurs d'hormones sexuelles, grâce auxquels elles peuvent exercer leurs actions. On sai [...] Lire la suite