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Hausse modérée des marchés européens à la mi-séance

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes son en hausse modérée mardi vers la mi-séance et Wall Street devrait prendre le même chemin dans une ambiance attentiste avant la fin des réunions de politique monétaire, mercredi, aussi bien de la Banque du Japon que de la Réserve fédérale américaine.

À Paris, le CAC 40 prenait 0,47% (+20,86 points) à 4.415,05 points à 12h40. À Francfort, le Dax gagnait 0,72% et, à Londres, le FTSE 0,72%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 progresse de 0,36%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,42% et le Stoxx 600 de 0,31%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse d'un peu plus de 0,3%.

Sur le marché des changes, le dollar progresse de 0,1% par rapport à un panier de devises internationales tandis que le yen enregistre des gains infimes par rapport au billet vert et à l'euro.

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Le marché obligataire, délaissé ces derniers temps en raison notamment des doutes sur la capacité des banques centrales à influer durablement la conjoncture, reprend quelques couleurs, en Europe comme aux Etats-Unis, le rendement de l'obligation souveraine allemande à 10 ans repassant en territoire négatif.

Après leur rebond de lundi, les cours du pétrole sont en baisse de 0,6%, malgré l'optimisme affiché par certains sur les chances de voir une réunion de l'Opep programmée à la fin du mois à Alger déboucher sur un accord de stabilisation du marché pétrolier.

"Tout le monde attend la BoJ et la Fed, alors pourquoi bouger aujourd'hui. Les gens se sont déjà positionnés pour ces deux rendez-vous et il n'y a aucune nouvelle information susceptible de les amener à se repositionner", a dit Esther Reichelt, analyste chez Commerzbank.

Première, du fait du décalage horaire, à donner sa décision, la Banque du Japon pourrait décider mercredi d'articuler désormais sa politique monétaire autour des taux d'intérêt négatifs, reléguant au second plan son programme d'assouplissement quantitatif et qualitatif (QQE) dans une évolution que certains sont tentés d'interpréter comme un signe d'impuissance.

S'agissant des intentions de la Fed, la plupart des économistes voient une hausse des taux en décembre, un tour de vis monétaire dès cette semaine leur paraissant exclu.

Ceci étant dit, si la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, veut prouver qu'elle n'est pas soumise aux pressions des marchés en relevant malgré tout les taux, mercredi pourrait lui fournir une occasion rare : la volatilité des marchés est faible, les revenus de la classe moyenne américaine ont recommencé à progresser, aucun facteur de risque international ne représente un danger imminent et l'inflation semble repartie à la hausse.

Derrière le compartiment immobilier (+1,12%), plus forte hausse de la cote, le secteur chimique (+0,81%) reste l'un des mieux orientés, toujours tiré vers le haut par Bayer, dont l'action prend près de 2% après que le groupe, également un poids lourd de la pharmacie, a revu à la hausse ses prévisions de ventes pour ses deux médicaments vedette.

Le compartiment bancaire perd 0,46%, subissant le recul le plus marqué de la cote, avec notamment un repli de certaines banques italiennes et une nouvelle baisse de Deutsche Bank.

L'action de la première banque allemande recule de 2,39%, enchaînant sa troisième séance de repli depuis que la justice américaine a annoncé son intention d'infliger à l'établissement une amende de 14 milliards de dollars (12,5 milliards d'euros) dans le cadre d'une enquête sur la vente de titres adossés à des prêts immobiliers (MBS).

Par rapport à son cours de clôture de jeudi, l'action accuse une chute de plus de 12%.

L'indice regroupant les valeurs pétrolières européennes perd de son côté près de 0,39%, deuxième plus forte baisse sectorielle, dans le sillage des cours du brut.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)