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Hausse des créations d'emplois et baisse du chômage aux USA

Salon pour l'emploi à Los Angeles. L'économie américaine a créé plus d'emplois que prévu en septembre et le taux de chômage est redescendu à son plus bas niveau en plus de six ans, ce qui pourrait renforcer l'hypothèse d'un relèvement des taux d'intérêt par la Réserve fédérale vers la mi-2015, voire avant. /Photo d'archives/REUTERS/Lucy Nicholson

WASHINGTON (Reuters) - L'économie américaine a créé plus d'emplois que prévu en septembre et le taux de chômage est redescendu à son plus bas niveau en plus de six ans, ce qui pourrait renforcer l'hypothèse d'un relèvement des taux d'intérêt par la Réserve fédérale vers la mi-2015, voire avant.

Le département du Travail a fait état vendredi de 248.000 créations de postes non-agricoles le mois dernier, tandis que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de 233.000.

"Alors que la demande continue à accélérer un peu, les entreprises sont contraintes d'embaucher à un rythme plus élevé", estime Russell Price, économiste chez Ameriprise Financial, dans le Michigan.

Ces chiffres, publiés à un mois des élections de mi-mandat au Congrès, pourraient faire écho au discours de Barack Obama sur l'amélioration de la situation économique, jusqu'ici entravé par la faiblesse persistante des revenus des ménages.

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Le taux de chômage a reculé à 5,9%, du jamais vu depuis juillet 2008, après 6,1 en août. Le consensus tablait sur un taux de chômage inchangé à 6,1%.

La plupart des investisseurs pensent que la Fed attendra juillet 2015 pour relever son taux directeur, qui est proche de zéro depuis décembre 2008, mais ils sont de plus en plus nombreux à parier sur juin après la publication de ces chiffres.

Le rythme des embauches s'est résolument accéléré cette année. Sur les six derniers mois, la hausse des créations d'emplois atteint son plus haut niveau d'avant la récession de 2007-2009.

Les créations d'emplois ont été revues à la hausse pour les deux mois précédents, à 180.000 en août (142.000 en première estimation) et à 243.000 en juillet (212.000 en première estimation).

Les usines ont créé 4.000 emplois en septembre et le secteur de la distribution 35.000.

LE TAUX "U6" AU PLUS BAS DEPUIS OCTOBRE 2008

Quelques ombres au tableau cependant, et notamment le fait que le recul du chômage s'explique en partie par le nombre de personnes sorties de la population active.

La part de la population ayant un emploi ou en cherchant un est tombée à 62,7%, au plus bas depuis 1978, en raison de départs à la retraite ou de l'arrêt des recherches en raison d'un contexte économique morose.

Le taux "U6", une mesure du chômage qui prend en partie en compte le découragement des inactifs, est tombé en septembre à 11,8%, au plus bas depuis octobre 2008.

Le nombre de personnes travaillant à temps partiel mais souhaitant un temps plein a baissé à 7,103 millions. Ce chiffre est surveillé de près par les banquiers centraux américains.

La majorité des économistes tablent sur une croissance annuelle de 3% au troisième trimestre, soit bien supérieure à la moyenne de 2,2% enregistrée ces deux dernières années.

Mais une croissance solide et des embauches ne suffisent pas à la Fed pour anticiper le relèvement de ses taux directeurs.

Plusieurs responsables de la banque centrale ont fait état de leurs inquiétudes ces dernières semaines concernant une inflation jugée trop basse.

"De notre point de vue, les salaires sont bien plus importants que les effectifs", notent des économistes de RBC dans une note aux clients.

Le salaire horaire moyen a augmenté de 2,0% en septembre par rapport à un an plus tôt, tandis qu'il progressait bien plus avant la crise de 2007-2009.

(Jason Lange avec Herb Lash à New York, Mathilde Gardin pour le service français, édité par Benoît van Overstraeten)