Happytal déploie sa solution de conciergerie dans les Ehpad
Pierre Lassarat a créé en 2013, avec Romain Revellat, ancien de McKinsey comme lui, et Irwin Lan, ce service de conciergerie pour les hôpitaux. La crise sanitaire met en lumière son utilité. Il est l'invité du Club entrepreneurs Challenges - Grant Thornton.
Challenges - Comment vous êtes-vous intéressé à l’hôpital?
Pierre Lassarat - Après l’hospitalisation de l’un de mes proches, je me suis rendu compte du manque de services à l’hôpital, de la difficulté de réserver un coiffeur, d’activer la télévision... Au début, notre unique métier était la conciergerie en hôpital. Nos concierges en polos roses proposaient des services aux patients et au personnel, comme la livraison de repas ou de journaux, et surtout une présence, des sourires.
En quoi votre modèle a-t-il évolué?
Nous éditons désormais aussi des solutions SaaS de digitalisation du parcours client, qui proposent la pré-admission en ligne ou encore la demande de chambre individuelle. Et nous avons créé des plateformes de coordination au service des patients et du personnel. L’une d’elles a permis de lors du premier confinement.
Quel est l’intérêt pour les hôpitaux?
Ils ont pris conscience de l’importance de l’expérience patient. Nos solutions leur procurent un supplément d’attractivité, avec un taux de satisfaction de 97%. Par ailleurs, pour le patient, être bien entouré, accueilli, a un impact très positif sur la guérison. Beaucoup nous disent: "Votre service m’a aidé à guérir." Enfin, Happytal apporte aussi une contribution à l’équilibre économique des établissements.
A combien s’élèvent les gains?
Les gains d’efficience vont jusqu’à 300.000 euros par an et par établissement. Et la valorisation de leur parc de chambres individuelles représente jusqu’à 700.000 euros. C’est à peu près 30 postes d’infirmiers qui peuvent être préservés ou créés. Le coût de l’abonnement varie selon le périmètre d’intervention et la taille de l’hôpital. Nous en accompagnons 400, pour un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros.
Justement, , et de démarchage de personnes fragiles...
Cet article à charge a été un traumatisme. Nous n’avons pas inventé la facturation de la chambre individuelle. C’est légal. Nous avons permis aux patients de donner leur consentement. Il y a [...]
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