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Héritage, ISF, aides à domicile... Ces niches fiscales dans le viseur des députés

GILE Michel/SIPA

DOSSIER. Les finances publiques de la France sont dans le rouge et la dette frôle les 3.000 milliards d'euros. Pour rééquilibrer les comptes, de plus en plus de députés visent les multiples niches fiscales. Coût pour l'Etat chaque année: 89 milliards d'euros. Alors le président doit-il s’attaquer aux tabous fiscaux? La rédaction de Challenges vous propose une sélection d’articles pour plonger au cœur de ce sujet.

Le mois de février touche à sa fin, et pourtant: aucune trace des assises des finances publiques. L’événement, placé sous l’égide du ministère de l’Economie et des Finances, a, en fait, été repoussé aux alentours du début du mois d'avril. Objectif: faire "un point d’étape" sur une revue des dépenses publiques, assurait mi-février une source de Bercy à l’AFP.

Le 5 janvier, à l’occasion de ses vœux aux acteurs économiques, Bruno Le Maire avait annoncé l'organisation de revues annuelles afin d'"engager à nouveau le rétablissement des finances publiques". Le ministre de l’Economie et des Finances avait alors ciblé les dépenses de l’Etat, les collectivités et les administrations sociales. Avec une dette publique qui frôle les 3.000 milliards d’euros, la France serait bien encline à réduire ses dépenses, fortement plombées par le "quoi qu’il en coûte" de la crise Covid et des plans de soutiens aux ménages français.

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Le gouvernement cherche à faire des économies? Cela tombe bien, car de nombreuses voix s’élèvent chez les députés pour dénoncer... les niches fiscales. Plus de 450 dispositifs de crédits d’impôts existent, pour un coût de 89 milliards d’euros à l’Etat chaque année. Dans le Budget 2023, six niches fiscales ont été remises en cause par l’exécutif. Héritage, aides à domicile, immobilier… Certains politiques estiment qu’il est possible d'aller plus loin, et qu’il le faut.

D’autant plus que pour rééquilibrer les comptes, Emmanuel Macron s’est fixé une ligne rouge: hors de question d’augmenter les impôts des Français, même des plus riches. Hors de question aussi de taxer les superprofits des grandes entreprises du CAC 40, TotalEnergies en tête, malgré des bénéfices records qui se chiffrent parfois en milliards.

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