Héritage d'Alain Delon : ce qu'il faut faire pour éviter les conflits lors d’une succession

Une fratrie déchirée par la fortune colossale du père, estimée à 150 millions d’euros. Alain Delon, monument du cinéma français, est décédé dimanche 18 août, ravivant les douloureux souvenirs du conflit familial sur fond d’héritage. C’est en 2019, alors que la star du cinéma vient d’être victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), que les disputes entre les trois enfants Delon éclatent au grand jour. Les dépôts de plaintes et de main courante fusent entre la fille de l’acteur, Anouchka, et ses deux fils, Alain-Fabien et Anthony, entre 2019 et 2024. Les fils Delon accusent notamment leur sœur d’avoir abusé de la faiblesse de la star pour obtenir une plus grande part d’héritage. Avant de décliner, Alain Delon avait en effet pris des dispositions très favorables à sa fille en matière de succession en lui attribuant 50% de sa fortune contre 25% pour chacun de ses fils.

Ces disputes auraient-elles pu être évitées ? Comment échapper à ce type de déchirement familial suite au décès d’un aîné ? De manière générale, mieux vaut privilégier la communication et la transparence. Et ce, y compris entre héritiers une fois la triste nouvelle annoncée. Ainsi ne pas se servir dans la maison du défunt sans l’accord de ses autres enfants est un prérequis pour éviter les conflits. D’autant plus que cette manœuvre est totalement illégale. «Il s’agit de recel civil, explique Nathalie Couzigou-Suhas, notaire et experte judiciaire nommée par les tribunaux dans les successions complexes. L’individu (...)

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