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Guerre Hamas-Israël : dans l’UE, le choix des mots, le poids des peurs

Le président du Conseil européen Charles Michel, le 27 octobre 2023 à Bruxelles.  - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP
Le président du Conseil européen Charles Michel, le 27 octobre 2023 à Bruxelles. - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP

« Le Conseil européen se déclare vivement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire à Gaza et demande que l'accès humanitaire soit continu, rapide, sûr et sans entrave et que l'aide parvienne à ceux qui en ont besoin au moyen de toutes les mesures nécessaires, y compris des couloirs et des trêves humanitaires pour répondre aux besoins humanitaires. » Cette simple phrase a pris des jours de discussions entre les leaders européens. Pas seulement cinq heures dans la journée du jeudi 26 octobre. Les jours précédents, plusieurs versions des conclusions du Conseil ont été âprement négociées entre, grosso modo, deux blocs de pays.

Les plus sensibles à la cause des Palestiniens, tels que l'Espagne ou l'Irlande, appelaient à une cessation générale et immédiate des combats pour protéger les civils gazaouis. « Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, est celui qui a fait le plus durer les débats jeudi soir. On ne sait pas trop pourquoi, car les conclusions étaient assez stabilisées », remarque un diplomate européen. Les plus proches alliés des Israéliens, l'Autriche, la Hongrie, la République tchèque, la Grèce, Chypre, ne voulaient pas apparaître comme retenant le bras des Israéliens et leur droit à l'autodéfense. D'autant plus que les roquettes du Hamas continuent de tomber sur Israël.

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