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Grèves à la SNCF et chez Air France : le tourisme pourrait payer un lourd tribut

AFP
AFP

Le secteur du tourisme pourrait perdre entre 500 millions et 1 milliard d’euros, estime Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme.

Agences de voyage, restaurateurs et hôteliers redoutent les grèves prévues chez Air France et la SNCF, à partir du 3 avril. Ces mouvements sociaux pourraient en effet coûter cher au secteur du tourisme. Entre les annulations de vols et de trains, et les perturbations, ils craignent de nombreuses annulations, tant de vacanciers, que de professionnels organisant des séminaires.

Des conséquences financières qui risquent d’être d’autant plus importantes que ces deux mouvements sociaux vont coïncider avec les vacances scolaires de printemps, puis avec les ponts du mois de mai. Avec trois jours de grève chez Air France et 36 jours à la SNCF, les perturbations pourraient être importantes.

Les hôteliers craignent un perte de 150 millions en avril

Tous les secteurs du tourisme sont inquiets. René-Marc Chikli, président du syndicat des tour-opérateurs (Seto), estime qu’il y aura “indéniablement une perte de chiffre d’affaires” pour les voyagistes, notamment en raison du remboursement obligatoire en cas de départ ou retour en retard des vacanciers.

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Du côté des hôteliers on craint “une baisse de 10% de taux d’occupation pour le mois d’avril, soit une perte de 150 millions d’euros”, confie à l’AFP Roland Héguy, président de la principale organisation du secteur, l’Umih. Des pertes qui pourraient se reproduire voire se renforcer en mai et juin, mois favorables au tourisme.

Un coût total entre 500 millions et un milliard d’euros

Les agences de voyages craignent que l’image de la France auprès des étrangers en prenne un coup. “Cette concomitance de grèves est très mauvaise et préjudiciable en termes d’image pour les touristes étrangers. L’impact est bien sûr difficile à mesurer, mais ces grèves incitent à orienter leurs vacances vers d’autres destinations que l’Hexagone pour les touristes qui n’avaient pas encore réservé”, résume à l’AFP Jean-Pierre Mas, représentant des agences de voyage.

La synthèse de ces craintes est faite par Didier Arino, directeur du cabinet Protourisme : “avec des annulations par précaution de séminaires professionnels ou de voyages de presse, et dans tous les cas cela coûtera au secteur du tourisme (hôtellerie-restauration notamment) entre 500 millions et un milliard d’euros”.