« Green tech » : le numérique au service de l’environnement
Peut-on concilier numérique et transition écologique ? C’est le défi qu’essaient de relever les entreprises de « green tech » – et qui sera l’un des sujets du salon VivaTech qui débute mardi. Et ce alors que le numérique serait responsable de 2 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre, soit le double du transport aérien. Selon le cabinet d’études McKinsey, la décarbonation de l’économie mondiale dépendrait à 40 % de ces fameuses pépites vertes. L’urgence est là et les entrepreneurs tricolores s’attellent à y répondre.
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En 2020, la France recensait 800 start-up green tech. Un an plus tard, leur nombre a plus que doublé, selon une étude de Bpifrance publiée en avril dernier. Les 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisés en 2021 ont même permis de créer 60 000 emplois directs sur tout le territoire. Une croissance portée par de nouvelles licornes « green » comme Back Market, spécialisé dans le reconditionnement d’appareils électriques, ou encore Vestiaire Collective, qui propose la vente en ligne de vêtements et accessoires de luxe de seconde main.
Des activités « vertes »
Lutte contre pollution de l’air, rénovation énergétique, végétalisation des villes, artificialisation des sols… Les pouvoirs publics tentent d’accompagner ces initiatives vertueuses. D’abord avec un cadre législatif favorable. En 2021, la loi climat et résilience a par exemple introduit des obligations contraignantes dans de nombreux...