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Grève de la faim, infiltration en Zodiac... 5 choses que vous ignoriez sur les candidats à la primaire EELV

5 candidats se disputent les suffrages des militants et des sympathisants pour la primaire EELV. Avec parfois des anecdotes surprenantes.

Delphine Batho, Jean-Marc Governatori, Yannick Jadot, Eric Piolle, Sandrine Rousseau... Cinq prétendants écologistes à l'Élysée qui restent plus ou moins méconnus du grand public. Alors que le premier tour s'ouvre ce jeudi, BFMTV.com vous fait découvrir ces aspirants candidats à l'élection présidentielle via une anecdote personnelle sur leur parcours.

1. Delphine Batho a été repérée à 17 ans à la TV par Julien Dray

L'ancienne ministre de l'Ecologie de François Hollande, contrainte à la démission pour avoir dénoncé la baisse du budget de son ministère, a quitté le PS en 2018. La députée devient alors présidente de Génération écologie. Un temps classée à la droite du PS, cette spécialiste des questions de sécurité défend aujourd'hui la décroissance.

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Sa fibre politique remonte à l'adolescence. La jeune fille s'engage dès le collège pour envoyer de l'aide alimentaire sur le continent africain par le biais d'une association soutenue par Daniel Balavoine, France Gall et Michel Berger.

Quelques années plus tard, elle dirige la FIDL, un syndicat lycéen, alors engagé contre la loi Devaquet de réforme des universités. L'occasion pour l'étudiante à Henri-IV de faire son premier plateau de télévision sur France 3 Paris - où elle est présentée comme Delphine Bathot, avec un T à la fin - avant d'enchaîner quelques jours plus tard avec le journal de PPDA sur TF1.

Julien Dray la repère alors en direct, raconte Le Monde. Il fera d'elle quelques temps plus tard la vice-présidente de SOS Racisme.

2. Jean-Marc Governatori a fait une grève de la faim pour être candidat en 2012 (sans succès)

C’est celui que personne n’attendait chez les militants et parmi l’état-major du parti. Et pour cause. Lorsque ce conseiller municipal de Nice, annonce vouloir se présenter aux primaires EELV en juillet, sa participation est d’abord exclue. Il participait en effet à la primaire au titre de Cap 21, le mouvement de Corinne Lepage, pourtant rayé quelques semaines plus tôt des partis qui peuvent participer à la primaire écologiste.

À la faveur d’un recours en justice, celui qui se réclame de "l’écologie du centre et de la droite" arrive finalement à concourir.

Il n'a pas eu autant de chance par le passé, puisqu'il avait échoué à se présenter à l'élection présidentielle en 2007, puis en 2012. Cette année-là, alors qu'il n'a réuni que quelque 300 parrainages de maires au lieu des 500 nécessaires pour concourir, le Niçois tente un coup de force: une grève de la faim dans un camping-car, qu'il gare devant le siège du CSA, le Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Une façon d'attirer l'attention de la presse, et de dénoncer au passage le "blacklistage" des petits candidats par les médias et les instituts de sondage. Peine perdue, Jean-Marc Governatori n'arrivera pas à se présenter. Un an plus tard, rebelote. L'entrepreneur entame à nouveau une grève de la faim, cette fois-ci pour faire connaître ses "quatre remèdes pour sortir de la crise."

3. Yannick Jadot s'est infiltré en Zodiac dans une base de sous-marins nucléaires

Grand favori de la primaire écolo, Yannick Jadot connaît parfaitement la maison pour être l'un des cofondateurs d'EELV. Ancien directeur des campagnes de Greenpeace, le job lui a même valu une condamnation. En 2005, il participe à une opération de l'ONG contre le nucléaire. L'objectif: bloquer le transport de plutonium américain qui devait être recyclé en France pour en faire un combustible pour les centrales nucléaires.

"Je pénètre en Zodiac dans la base de sous-marins nucléaires de l'île Longue pour dénoncer l'illégalité du programme d'armement nucléaire français au regard du Traité de non-prolifération", raconte-t-il dans son livre Entrons en dissidence. "Adrénaline garantie."

Le geste lui vaudra d'être condamné pour "atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation".

4. Eric Piolle a été licencié pour refuser un plan de délocalisation

Premier écologiste à remporter une grande ville française en 2014, le maire de Grenoble a un parcours plutôt atypique chez les Verts. Cet ingénieur de métier a travaillé pendant une dizaine d'années pour le géant américain de l'informatique, Hewlett-Packard, jusqu'à en devenir un cadre dirigeant.

"J'étais un peu la star montante" de l'entreprise, confie-t-il dans le livre Qu'ont-ils fait de nos espoirs? Faits et gestes de la présidence Hollande de la rédaction de Médiapart.

En 2011, il est finalement débarqué pour avoir refusé de délocaliser son unité de 120 salariés.

"C’était un projet débile. D’ailleurs, le PDG de HP y a renoncé", raconte l'élu dans l'ouvrage.

5. Sandrine Rousseau est soutenue par Adèle Haenel et Jane Fonda

Surprise de la primaire écolo, Sandrine Rousseau, qui, avant la vague #MeToo, avait dénoncé Denis Baupin pour agressions sexuelles en 2016, s'est débrouillée au printemps dernier pour rencontrer la comédienne Adèle Haenel.

Prise de position politique contre les violences policières, long témoignage sur Médiapart pour dénoncer les agressions sexuelles dont elle a été victime... Le parcours engagée de la jeune comédienne féministe résonne avec la "radicalité" dont se réclame l'écolo. L'actrice a même participé à deux réunions de campagne de Sandrine Rousseau, révèle l'Obs.

Soutien plus inattendu, celui de Jane Fonda. La star américaine a pris publiquement position en sa faveur lors d'une conférence en ligne sur l'écoféminisme. en expliquant le "besoin de candidatures féministes dans de grands pays comme la France".

Article original publié sur BFMTV.com

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