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En grève de la faim, Alexeï Navalny transféré dans un hôpital pour prisonniers

L’opposant russe Alexeï Navalny, en grève de la faim depuis le 31 mars et dont l’état de santé s’est gravement détérioré, va être transféré dans un hôpital pour prisonniers.

Son état est jugé «satisfaisant» par les médecins de la prison, mais les autorités carcérales russes optent pour l’hospitalisation : lundi, le FSNI a annoncé dans un communiqué qu’Alexeï Navalny, l’opposant russe en grève de la faim, serait bientôt transféré dans un hôpital pour prisonniers «qui se trouve sur le territoire de la colonie pénitentiaire n°3 de la région de Vladimir». En attendant, il a accepté de recevoir «une thérapie vitaminée» pour pallier ses carences -il a déjà perdu neuf kilos en trois semaines.

Samedi, ses proches avaient tiré la sonnette d’alarme : affaibli par la grève de la faim qu’il a entamée le 31 mars, Alexeï Navalny risquait un arrêt cardiaque «d’une minute à l’autre» en raison d’un niveau de concentration de potassium dans le sang qui «signifie à la fois une fonction rénale altérée et de graves problèmes de rythme cardiaque peuvent survenir», selon son médecin Anastassia Vassilieva. «Si le traitement ne débute pas, il mourra dans les prochains jours», a complété le médecin Alexandre Poloupane, qui a déjà traité Alexeï Navalny.

Son état de santé est un sujet important, ont insisté la France et l’Allemagne ce week-end : les deux pays ont demandé à ce qu’il reçoive «un traitement médical adéquat» de la part de médecins «de confiance». Les Etats-Unis ont également mis en garde la Russie, alors que Joe Biden et Vladimir Poutine pourraient se rencontrer pour un sommet en Finlande malgré les tensions entre les deux hommes : la Maison-Blanche a averti qu’il y aurait des «conséquences» si l’opposant décédait en prison.

Réveillé toutes les heures par les gardiens

Alexeï Navalny avait entamé sa grève de la faim pour protester, déjà, de ses conditions de détention et de leurs conséquences sur sa(...)


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