"Grâce à la technologie, aujourd'hui, n'importe quel être humain connaît plus de choses que Léonard de Vinci.”
Bernard Werber, est écrivain et «futurologue», comme il le dit lui-même. Depuis la sortie de son roman “Les Fourmis”, en 1991, son succès ne se dément pas. Il est l’un des auteurs français contemporains les plus lus au monde, avec 30 millions d'exemplaires vendus. Ancien journaliste scientifique, son œuvre fait se rencontrer mythologie, spiritualité, philosophie, science-fiction, biologie et futurologie. Il a créé sur internet L'Arbre des Possibles, un projet collaboratif initié pour imaginer de multiples scénarios autour des futurs possibles de l'humanité.
Écoutez l’interview de Bernard Werber dans “Big Data”, le nouveau podcast de Capital sur l’univers des données :
Dans vos livres, il est souvent question d'encyclopédies, de connaissances et de savoirs que l'on accumule. Est-ce que vous diriez qu'aujourd'hui, la data, c'est une autre forme de savoir encyclopédique ? Autrement dit, est-ce que le savoir qui était hier dans les lettres est désormais dans les chiffres ?
J'ai été journaliste scientifique, donc habitué à jongler entre les mots et les nombres et à jouer avec. Et depuis j'essaye de développer mes deux cerveaux : gauche et droit ! Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, les ordinateurs sont capables d’accumuler bien plus de connaissances que n’importe quel cerveau humain. Quand Deep Blue a battu Kasparov aux échecs, c’est d’abord parce qu’il avait accumulé plus de scénarios que le cerveau de Kasparov, qui était pourtant très performant. Mais là où l’ordinateur nous bat, c’est (...)
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