Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 986,40
    +211,02 (+0,56 %)
     
  • EUR/USD

    1,0661
    +0,0015 (+0,14 %)
     
  • Gold future

    2 406,70
    +8,70 (+0,36 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 277,77
    +1 981,35 (+3,40 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 371,97
    +59,34 (+4,52 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,24
    +0,51 (+0,62 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 282,01
    -319,49 (-2,05 %)
     
  • S&P 500

    4 967,23
    -43,89 (-0,88 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2370
    -0,0068 (-0,55 %)
     

GlaxoSmithKline fait mieux qu'attendu au 3e trimestre

LONDRES (Reuters) - GlaxoSmithKline a publié mercredi un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes grâce à la vigueur de la demande de traitements du VIH et de vaccins antigrippaux, qui a compensé la baisse continue des ventes de ses traitements des maladies respiratoires.

Ces solides résultats trimestriels ont été bien accueillis par les investisseurs et l'action du groupe pharmaceutique britannique gagnait 3,84% vers 15h45 GMT, parmi les plus fortes contributions à la hausse de 1,1% du FTSE à Londres.

GSK a réalisé sur le trimestre juillet-septembre un bénéfice par action courant (qui exclut certains éléments exceptionnels) en baisse de 18% à 23,0 pence, pour un chiffre d'affaires de 6,13 milliards de livres (8,47 milliards d'euros), en hausse de 9%.

Les analystes financiers prévoyaient en moyenne un bénéfice par action courant de 19,3 pence pour un chiffre d'affaires de 6,08 milliards de livres selon le consensus Thomson Reuters.

PUBLICITÉ

Ces bénéfices supérieurs aux attentes résultent notamment des mesures de réduction de coûts drastiques mises en oeuvre par le groupe, et Tim Anderson, analyste chez Bernstein, les a qualifiés de "signes précurseurs du rétablissement des marges".

Leur recul sur un an s'explique par l'impact de la série d'échanges d'actifs effectués avec Novartis, qui a renforcé le poids des produits d'hygiène et d'automédication, des activités à plus faibles marges, dans le portefeuille d'activités de GSK.

Ces opérations exercent désormais un effet positif sur les ventes et les bénéfices, a expliqué à la presse le directeur général de GSK, Andrew Witty, en précisant que le groupe restait en passe de renouer avec la croissance de ses bénéfices l'an prochain.

RETOUR À LA CROISSANCE PRÉVU POUR 2016 EN PNEUMOLOGIE

La division de produits grand public du groupe a ainsi vu sa marge progresser à 13,3% au troisième trimestre contre 7,2% lors des trois mois précédents.

Dans la division pharma, les ventes des nouveaux traitements du VIH Tivicay et Triumeq ont fortement progressé et celles des vaccins antigrippaux ont notamment été portées par une progression de la demande aux Etats-Unis.

A l'opposé, les traitements en pneumologie, pilier de l'activité du laboratoire, restent faibles. L'anti-asthmatique vedette Seretide (ou fluticasone, commercialisé sous le nom d'Advair en Amérique du Nord) est confronté à la concurrence des génériques en Europe et à une pression tarifaire croissante aux Etats-Unis.

Andrew Witty a déclaré qu'il prévoyait toujours de voir les ventes dans ce domaine thérapeutique renouer avec la croissance en 2016.

Pour l'instant, les nouveaux traitements par inhalation Breo et Anoro n'ont pas encore réussi à compenser le ralentissement des ventes de Seretide. Mais GSK compte sur un nouveau traitement de l'asthme sévère Nucala, qui pourrait être autorisé par les autorités sanitaires américaines la semaine prochaine.

La semaine prochaine également, GSK organise pour la première fois en dix ans une présentation sur sa recherche et développement, qui portera sur une série de nouveaux traitements et vaccins ayant "un potentiel significatif pour soutenir la performance (du groupe) à long terme", a précisé Andrew Witty.

Au cours des cinq dernières années, l'action du laboratoire britannique a affiché une performance inférieure de 40% à celle de l'ensemble du secteur pharmaceutique européen, pénalisée par un scandale de corruption en Chine et des bénéfices inférieurs aux attentes des investisseurs.

(Ben Hirschler; Marc Angrand et Myriam Rivet pour le service français, édité par Marc Angrand)