Ghosn reproche à la France de ne pas l'avoir sorti de prison : la réponse d’un ex-ambassadeur
C'était une exclusivité sur Europe 1. Invité de Frédéric Taddeï dimanche matin, Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault-Nissan, s'exprimait depuis le Liban sur son nouveau livre à paraître mercredi. Ensemble, toujours aux Editions de l'Observatoire, écrit avec Carole, sa femme, et qui retrace la "descente aux enfers" du couple. Le 19 novembre 2018, l'homme d'affaire était arrêté à Tokyo à la sortie de son jet privé. Inculpé d'abus de biens sociaux puis d'abus de confiance, il était emprisonné dans la capitale japonaise, puis assigné à résidence. En décembre 2019, il a gagné illégalement le Liban après une fuite rocambolesque.
>> À ÉCOUTER - Frédéric Taddeï avec Carlos et Carole Ghosn
Désormais, Carlos Ghosn clame son innocence et crie au complot. Au micro d'Europe 1 dimanche matin, le fugitif a notamment reproché à la France de ne pas être venue à son secours. "J'ai appris par ailleurs que le jour de mon arrestation, l'ambassadeur des États-Unis au Japon a communiqué à l'ambassadeur de France au Japon en disant : 'si Monsieur Ghosn était le patron de General Motors, il ne serait pas resté arrêté 24 heures, on l'aurait rapatrié aux Etats-Unis, et si vraiment il y a des problèmes, à ce moment-là on en discute dans son pays'", a-t-il raconté.
"La justice de ce pays est une justice indépendante !"
Un scénario douteux selon Gérard Araud, l'ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis. "On ne voit pas pourquoi l'ambassadeur des États-Unis irait se vanter, comme un gosse de 15 ans. Sa...