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Gemalto plombé en Bourse par des marges jugées décevantes

Le titre Gemalto plonge de plus de 6% vers 10h à la Bourse de Paris, le spécialiste français de la sécurité numérique étant pénalisé par des marges nettement en deçà des attentes sous le coup de la baisse des ventes des produits et services liés aux paiments mobiles aux Etats-Unis. /Photo d'archives/REUTERS/Dado Ruvic

par Cyril Altmeyer

PARIS (Reuters) - Gemalto chute en Bourse jeudi matin, pénalisé par des marges nettement en deçà des attentes sous le coup de la baisse des ventes des produits et services liés aux paiments mobiles aux Etats-Unis.

Le spécialiste français de la sécurité numérique plonge de 6,70% à 68,92 euros vers 10h05, accusant la plus forte baisse de l'indice SBF 120, malgré une hausse de son chiffre d'affaires semestriel supérieure aux attentes et la prévision d'une forte croissance de ses résultats annuels.

La marge brute de Gemalto a progressé de 1,4 point au premier semestre à 38,3%, mais se situe largement en deçà du consensus de 39,6% cité par les analystes.

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"L'arrêt de l'activité Softcard aux Etats-Unis et les lourds ajustements liés à l'acquisition de SafeNet ont pesé sur la rentabilité", résume Société générale dans une note.

Le service de paiement mobile Softcard a fermé à la suite du rachat de l'activité par Google en février, qui l'a remplacée par son propre service, Google Wallet.

Cette fermeture est largement responsable de la baisse de 9% du chiffre d'affaires de Gemalto dans le mobile au deuxième trimestre, en raison de la moindre contribution des ventes de cartes SIM haut de gamme et des plates-formes de logiciels et de services aux États-Unis.

Cet effet de base défavorable en glissement annuel persistera au cours des trois prochains trimestres, a prévenu Gemalto.

La marge opérationnelle du groupe a stagné à 10,6% au premier semestre, notamment en raison du taux de charges d’exploitation plus élevé de SafeNet par rapport à celui des activités historiques de Gemalto.

MARCHÉ AMÉRICAIN DES CARTES DE PAIEMENT

L'intégration de SafeNet, spécialiste de protection des données des logiciels dont l'acquisition a été finalisée début janvier, a revanche contribué au bond de 32% du chiffre d'affaires semestriel de Gemalto, à 1,499 milliard d'euros.

Le groupe a également profité de l'effet de changes lié à l'appréciation du dollar face à l'euro, ainsi que de l'envolée de son activité de plates-formes de logiciels et de services grâce à SafeNet, aux émissions de cartes de paiement et aux services pour programmes gouvernementaux.

Sur l'ensemble de l'exercice, Gemalto a dit prévoir une croissance à deux chiffres de son résultat opérationnel et une forte hausse de ses ventes.

Lors d'une conférence téléphonique, le directeur général Olivier Piou a dit notamment compter sur une part de marché supérieure aux anticipations du groupe dans les cartes de paiement sur le marché américain, lui-même plus large que prévu.

Cette dynamique va se poursuivre, avec la migration des cartes de débit vers un système de cartes à puce dont Gemalto sera chargé du déploiement initial, a-t-il ajouté.

Le groupe confirme également viser pour 2017 un bénéfice opérationnel supérieur à 660 millions d'euros, doublé en cinq ans, et un chiffre d'affaires d'un milliard d'euros dans les plates-formes et services.

Olivier Piou a également confirmé que la tentative de piratage de cartes SIM par les services de renseignement britanniques et américains, révélée en février, n'avait eu aucun impact ni sur ses performances, ni sur la confiance de ses clients, au contraire renforcée.

(Avec Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Matthieu Protard)