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GB: La "City" ne prévoit pas de réguler à tout-va mais ne restera pas passive

GB: LA "CITY" NE PRÉVOIT PAS DE RÉGULER À TOUT-VA MAIS NE RESTERA PAS PASSIVE

par Guy Faulconbridge et Huw Jones

LONDON (Reuters) - Londres ne souhaite pas mettre en oeuvre une salve de réglementations afin de conserver sa position de centre financier international après le Brexit mais elle est prête à agir si l'Union européenne lui refuse l'accès au marché, déclare la présidente du City of London Corporation, l'organisme en charge du quartier d'affaires de la "City".

Si Londres reste un des centres financiers mondiaux les plus importants avec New York, la place britannique a perdu des activités et des emplois depuis le référendum actant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne en 2016. Et les services financiers ont été les grands oubliés de l'accord commercial négocié l'année dernière entre Bruxelles et Londres, coupant la City de son principal client.

"C'est décevant de perdre des affaires mais ce n'est pas du tout catastrophique", a déclaré à Reuters Catherine McGuinness, qui dirige la City of London Corporation.

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La City ne souhaitait ni n'attendait du Premier ministre britannique Boris Johnson un flot de réglementations, a-t-elle ajouté. Toutefois, une capitale financière de la taille de Londres ne peut se permettre de subir des réglementations.

"Nous n'envisageons pas une salve de réglementations, nous n'envisageons pas de nous éloigner des normes internationales, absolument pas", a dit Catherine McGuinness. "Nous n'attendons pas du tout de déréglementation majeure."

Elle a ajouté espérer obtenir une équivalence auprès de l'Union européenne, qui reviendrait à ce que le Royaume-Uni accepte de rester aligné sur les règles financières du bloc européen en échange de l'accès au marché.

"J'espère que des décisions d'équivalence pourront être prises parce qu'elles doivent être pragmatiques et que nous sommes complètement alignés en termes de règles."

Ce serait irrationnel pour l'Union européenne de refuser cette équivalence, a-t-elle ajouté.

"Il est clair que nous ne pouvons pas subir des réglementations - nous devons être à l'origine des réglementations. Nous devons examiner quels sont nos points forts et ce que nous devons faire pour les exploiter efficacement", dit Catherine McGuinness.

"NOUS RESTERONS LA CAPITALE MONDIALE DU CHANGE"

L'Union européenne a dit vouloir examiner les divergences avec les règles européennes projetées par le Royaume-Uni avant de prendre une décision sur un accès au marché unique européen.

Selon Catherine McGuinness, les pertes d'emplois à Londres au profit de l'Union européenne en raison du Brexit s'élèvent à 7.500, soit bien en deçà des prévisions établies en 2016.

La place financière de Londres domine le marché mondial des devises qui représente 6.600 milliards de dollars par jour. Elle est aussi le plus grand centre bancaire international et le deuxième plus grand centre de technologie financière au monde après les États-Unis.

Si le négoce des actions et de certains produits dérivés en euros a été transféré vers d'autres centres financiers européens après le Brexit, aucun concurrent européen n'a réellement émergé et Londres considère donc New York, Shanghai, Tokyo, Hong Kong et Singapour comme ses véritables rivaux.

"Je pense que nous resterons la capitale mondiale du change - c'est ce que je prévois", a déclaré Catherine McGuinness. "Nous sommes très confiants dans les atouts fondamentaux de Londres et dans le fait que nous allons faire des affaires ailleurs."

(Guy Faulconbridge et Huw Jones; Blandine Hénault pour la version française, édité par Jean-Stéphane Brosse)