Gaz : l'Italie veut consolider ses liens avec l'Algérie
La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni a convenu de renforcer la coopération dans le domaine des hydrocarbures avec l'Algérie lors d'un entretien lundi avec le président Abdelmadjid Tebboune, qui a estimé qui l'Italie pourrait devenir "un hub énergétique pour l'Europe". "Face à la grande crise énergétique que traverse notamment l'Europe, l'Algérie pourrait devenir un leader de la production, certes africaine mais probablement mondiale. L'Italie est inévitablement la porte d'accès à cette énergie et à l'approvisionnement de l'Europe", a déclaré Mme Meloni lors d'un point de presse conjoint avec M.Tebboune à Alger à l'issue de leur entretien.
M. Tebboune a de son côté précisé qu'un accord avait été signé pour "l'étude et la réalisation d'un gazoduc (composé de plusieurs éléments) qui transportera à la fois le gaz, l'hydrogène, l’ammoniac et même de l'électricité". Selon lui "ce projet fera de l'Italie un hub énergétique pour l'Europe". Il répondait à une question d'un journaliste sur la relance du GALSI (Gazoduc ALgérie – Sardaigne – Italie), qui devait être mis en service en 2014 pour transporter du gaz et qui n'a pas été réalisé.
Avant l'invasion de l'Ukraine, l'Italie importait 95% du gaz qu'elle consommait, dont environ 40% provenaient de Russie. Pour réduire cette dépendance, Rome se tourne de plus en plus vers l'Algérie, historiquement son deuxième plus grand fournisseur. Le président algérien a rappelé que "les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint (...)
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