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Gap France en redressement judiciaire, le groupe de Michel Ohayon poursuit sa descente aux enfers

Stéphane Lagoutte/Myop pour Challenges

La société détenant les 20 magasins français de l'enseigne Gap a été placée en redressement judiciaire, une décision du tribunal de commerce de Grenoble annoncée mardi. Après Camaïeu et Go Sport, la descente aux enfers du groupe de distribution créé par Michel Ohayon se poursuit

Une à une, les enseignes de l'empire Ohayon tombent : après Camaïeu et Go Sport, c'est au tour de Gap d'être placé en redressement judiciaire. La société Wilsam, détentrice des 20 magasins franchisés de l'enseigne Gap France, a été placée en redressement judiciaire, selon un jugement du tribunal de commerce de Grenoble rendu public mardi.

La décision du tribunal a été prise "sur demande de son dirigeant Patrick Puy et conformément aux réquisitions du parquet", indique le procureur adjoint François Touret de Coucy dans un communiqué. Le tribunal "a désigné les mêmes mandataires et administrateurs judiciaires" que pour les sociétés Go Sport, qui détiennent Gap France, "par souci de cohérence économique", précise-t-il.

La série noire continue

Ce nouvel épisode judiciaire poursuit la triste litanie des déboires du groupe dirigé par l'homme d'affaires bordelais Michel Ohayon. Une série noire qui a commencé par la liquidation de l'enseigne Camaïeu. Prononcée fin septembre, elle a laissé plus de 2.000 salariés sur le carreau. Mi-janvier, Go Sport a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Grenoble. Celui de Bordeaux a ouvert une procédure de sauvegarde pour les magasins Galeries Lafayette, également en difficulté. Puis ce fut au tour de la maison mère: la Financière immobilière bordelaise (FIB), holding de tête de Michel Ohayon, s'est déclarée en cessation de paiements le 7 février. Une semaine plus tard, elle était placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bordeaux.

En plus des marques de distribution grand public, d'autres filiales de la holding FIB sont en mauvaise posture. C'est le cas en particulier des sociétés possédant les hôtels de luxe rachetés par l'homme d'affaires: le Grand Hôtel de Bordeaux, franchisé par InterContinental, le Waldorf Astoria Trianon Palace de Versailles et le Sheraton de Roissy. En janvier, ces trois filiales ont été placées en redressement judiciaire ces trois filiales, car elles n'avaient [...]

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