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Fraude au chômage partiel : "80% de l'argent indûment versé" a été récupéré

La ministre du Travaila indiqué mercredi que quelques 500.000 contrôles ont été menés depuis le début de la crise et ont permis de détecter des fraudes au chômage partiel portant sur quelque 200 millions d'euros.

Le chômage partiel mis en place en place depuis le début de la crise sanitaire a donné lieu a quelques abus. Au total, quelque 500.000 contrôles ont été menés et ont permis de détecter des fraudes au chômage partiel portant sur quelque 200 millions d'euros, a indiqué mercredi la ministre du Travail Elisabeth Borne, s’exprimant sur LCI. «On surveille, évidemment: c'est de l'argent public, c'est notre argent à tous. On est vigilants, pour qu'il n'y ait pas de fraudes ou d'escroqueries», a-t-elle expliqué .

«Je peux vous assurer que 70% des sommes qui faisaient l'objet d'une suspicion ont été bloquées dès le départ, et on a pu récupérer 80% de l'argent qui avait été indûment versé», a assuré la ministre. «Les ordres de grandeur, c'est 200 millions d'euros qui avaient fait l'objet de suspicion de fraude - dans ce cas-là on bloque les versements. Et il doit y avoir une vingtaine de millions qu'on n'a pas encore récupérés», a encore précisé la ministre du Travail.

Lors du premier confinement, neuf millions de salariés ont vu leur rémunération prise en charge par l'Etat

La ministre a expliqué que ces fraudes sont notamment le fait d'«escrocs qui ont voulu usurper l'identité d'entreprises pour pouvoir bénéficier d'activité partielle».

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L'été dernier, le parquet de Paris avait ouvert une enquête sur des tentatives de fraude massives au chômage partiel, émanant d'un réseau d'escrocs aux ramifications internationales. Ces escrocs auraient tenté de détourner 182 millions d'euros au total. Mais les abus intègrent aussi des fraudes plus traditionnelles et de plus petite échelle, impliquant des entreprises au profil plus classique. Au total, près de neuf millions de salariés ont vu leur rémunération prise en charge par l'Etat(...)


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