La France rallie les accords d’Artémis pour explorer et exploiter la Lune
La France est désormais partie prenante des accords d’Artémis, impulsés par les États-Unis. Ces accords internationaux, déjà signés par plusieurs nations, prévoient dix principes pour explorer la Lune et en exploiter les ressources.
C’est officiel : la France appliquera les accords d’Artémis pour explorer l’espace. Dans le cadre d’une visite aux États-Unis, le président de l’agence spatiale française (Cnes), Philippe Baptiste, a signé le texte de déclaration de cet accord international, a-t-on appris le 8 juin 2022. Ce faisant, la France devient le vingtième pays à s’inscrire dans ce cadre, qui vise à organiser la coopération extra-atmosphérique.
Les accords d’Artémis sont considérés comme un prolongement du Traité de l’espace de 1967, qui a été signé et ratifié par une majorité d’États dans le monde — et notamment par toutes les grandes puissances spatiales. Cependant, les accords d’Artémis n’ont pas la même portée : plusieurs nations manquent encore à l’appel, comme la Chine, la Russie ou l’Inde.
Au moment de sa mise en place, le 13 octobre 2020, les États-Unis avaient rallié à eux sept autres pays : l’Australie, le Canada, les Émirats arabes unis, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, le Royaume-Uni. À l’époque, il était constaté que ces accords se faisaient sans les plus importants pays du secteur, à l’exception des USA, qui en sont à l’origine.
L’absence de la Chine,
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