"En France, les entendants ne connaissent pas le monde des sourds" : sport sourd, le grand oublié
"Quand je gagne des compétitions, parfois j’oublie mon handicap car je me dis que j’ai réussi parmi les valides", glisse la sauteuse à la perche Marie Rivereau, avant de préciser : "Mais je n’oublierai jamais mon handicap. Lorsqu’on ouvre les yeux le matin la première chose que l’on fait c’est mettre nos appareils auditifs".
Le triathlète Théo Moreau, son compagnon, qui concoure lui aussi parmi les valides, ajoute : "Le sport ne fait pas oublier le handicap, mais permet de se défouler face aux difficultés de la surdité dans la vie quotidienne. Le sport permet de mettre en valeur la réussite malgré un handicap, de montrer que tout est possible". En France, comme Marie et Théo, des milliers de personnes sourdes ou malentendantes pratiquent une activité sportive régulière. Une tradition qui remonte au début du XX siècle, et qui prend de formes diverses.
Eugène Rubens-Allais, le "Coubertin des Sourds"
En 1918, le "Coubertin des Sourds" fonde la première fédération sportive pour les muets de France. Son nom : Eugène Rubens-Allais. "C’était un grand homme", assure aujourd’hui Didier Pressard, sourd, et membre du Comité de coordination des sportifs sourds français (CCSF) de la Fédération handisport (FFH). Il développe...
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