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La France décadente

Interview. La dernière une de "The Economist" fait de la France une "bombe à retardement au coeur de l'Europe". Provocation ou diagnostic lucide ?


Jean-Pierre Petit, président des Cahiers verts de l'économie, société de stratégie d'investissement et d'analyse macroéconomique, explique pourquoi la une de The Economist qui fait de la France une "bombe à retardement au coeur de l'Europe" doit être prise au sérieux.

Le Point.fr : Êtes-vous choqué par la une de The Economist qui fait de la France la bombe à retardement au coeur de l'Europe ?

Jean-Pierre Petit : Je ne suis pas choqué par cette une. La France est en déclin depuis une trentaine d'années. Je préfère même parler de décadence, car c'est un mouvement peu résistible (autoentretenu), alors que le déclin peut n'être qu'un mouvement ponctuel.

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La croissance a été de 1 % sur la dernière décennie, la d'après-guerre. D'une base 100 il y a 30 ans, le PIB relatif par tête de la France par rapport aux pays du G7, sans même parler de la Chine ou de l'Inde, est tombé à 88. Cela veut dire que le PIB par habitant français décline par rapport aux pays comparables. Les parts de marché françaises ont particulièrement baissé pendant la décennie 2000, notamment dans les exportations intraeuropéennes. La France est de plus en plus mal placée parmi les pays développés d'après les indicateurs qui mesurent la compétitivité. Pire, la croissance potentielle, c'est-à-dire celle qu'un pays peut atteindre sans déséquilibre macroéconomique grave, par la progression de sa force de travail et de sa productivité, n'est, à mon avis, guère supérieure à 0,5 % du PIB. Déjà, elle n'était pas supérieure à 1 % avant la grande crise, mais elle va continuer à baisser à cause d'un taux d'investissement qui s'est effondré et d'un chômage de masse qui risque de se poursuivre avec des chômeurs de longue durée. Les estimations de (...)

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