Frais de rejet : le trop-perçu des banques estimé à 420 millions d'euros par an
3 euros contre 18 euros : le prix moyen facturé pour un rejet de prélèvement est six fois plus élevé en France qu’en Allemagne, selon les calculs du Comité consultatif du secteur financier, organe de concertation rattaché à la Banque de France. Mais il y a pire : selon l'UFC-Que Choisir, un même prélèvement rejeté peut donner lieu à plusieurs facturations, à chaque fois que le créancier, comme il en a le droit, présente à nouveau l’opération sur le compte.
L’association a fait le calcul : ces doublons ont représenté une manne de 420 millions d’euros pour la seule année 2018. Une somme qui, selon elle, a été indûment perçue : les banques, en effet, sont tenues de rembourser ces doublons. Mais elles ne le font que lorsque les clients en font la demande. L’association exhorte ainsi les pouvoirs publics, dans un communiqué, à réagir en imposant « le remboursement automatique et systématique ».
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