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"Je me suis fracturé la main et j'ai continué à travailler" : les livreurs en quête de protection sociale

"Dans leur monde idéal les plates-formes, il faudrait qu'on ne dise rien, qu'on sourie poliment, 'Bonjour, Monsieur', 'Au revoir', on monte, on livre, on ne tombe jamais, il ne faudrait jamais qu'on ait d'accidents, jamais qu'on se plaigne […]. Avant, on te payait 5 euros, maintenant, ce sera 2,60 euros, tu n'as rien à dire. Allez hop, vas-y! Et tu livres chaud, sans respecter les feux rouges et sans mourir, s'il te plaît!".

Ce verbatim d'un jeune livreur illustre la subordination de la force de travail qui est au cœur d'un écosystème régit par des algorithmes ayant "pignon sur rue". Comment prend-on soin de ces travailleurs exposés à des risques multiples? Quels sont leurs besoins en termes de protection sociale? Le sujet est au cœur des débats autour du Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour l'année 2022 présenté en septembre dernier qui vise à améliorer la protection sociale des travailleurs indépendants. Néanmoins, les améliorations proposées ne semblent pas adaptées aux contretemps du métier des livreurs.

Nous leur avons demandé leurs besoins et difficultés, via un questionnaire en ligne ; 219 livreurs actifs en France en pleine pandémie Covid-19 ont répondu, et 15 d'entre eux ont été interviewés. Les livreurs ayant répondu à notre questionnaire sont jeunes (3 sur 4 ont moins de 30 ans), et ils gagnent plutôt mal leur vie : moins de 900 euros/mois pour la moitié d'entre eux (avant déduction d'impôts et charges). Même si la moitié sont connectés entre 2...


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