Avec la forte chaleur, vient la pollution de l’air à l’ozone
Les températures très élevées et l’ensoleillement provoquent une hausse de la pollution à l’ozone dans de nombreuses villes. L’épisode caniculaire de la mi-juin 2022 n’est pas épargné par cette dégradation de la qualité de l’air.
Une plume de chaleur fait considérablement monter les températures sur l’ensemble de la France en cette mi-juin 2022. Ces fortes chaleurs, anormales, ne sont pas sans risque pour la santé, a fortiori car elles interviennent trop tôt, nos organismes ne sont pas encore prêts. Cela signifie qu’il faut adopter de bons gestes — comme s’hydrater plus régulièrement, éviter les exercices physiques intenses, ne pas aérer en journée si la température intérieure est plus faible qu’à l’extérieur.
Souvent, une telle séquence de chaleur vient avec un autre risque pour la santé : la pollution. La combinaison entre le rayonnement solaire et les très hautes températures provoque plus spécifiquement un pic de pollution à l’ozone (O3). C’est valable dans la capitale, autant que dans bon nombre d’autres villes de France.
L’indice est dans le rouge
« La qualité de l’air sera mauvaise à dégradée sur l’Ile-de-France » (sic) les 16 et 17 juin, alerte AirParif, qui surveille les taux de pollution dans la région. En atteste la carte où le rouge domine, signifiant que la qualité de l’air sera mauvaise.