Ford Puma 1,0 DCT: la boîte auto civilise le petit félin, anti-Renault Captur
ESSAI AUTO DU WEEK-END - Ce charmant mini-SUV avait deux gros défauts: une mécanique très rugueuse et un inconfort flagrant. Avec une nouvelle boîte automatique douce et réactive, le comportement devient plus plaisant. Des pneus moins sportifs en version de base Titanium civilisent les suspensions, réglées plus souplement. Ainsi gréé, le petit félin de Ford séduit.
Le félin l’attendait! Le petit SUV aux lignes sensuelles avait en effet un gros défaut: ses moteurs trois cylindres rétifs. Les à-coups à bas régime rendaient la conduite urbaine dans les embouteillages heurtée et déplaisante. Le tout aggravé par un embrayage brutal. Dommage, car le Puma alignait par ailleurs de réelles qualités. Pour civiliser le manque de répondant de ces mécaniques à faible cylindrée, une seule solution: la boîte automatique, qui lisse le comportement et gomme les soubresauts. A condition, évidemment, qu’elle soit bien gérée. Or, c’est le cas ici. Ouf. Cette transmission DCT 7 fait même merveille.
La conduite en devient beaucoup plus fluide et civilisée. Cette boîte a par ailleurs le bon goût de ne pas obérer la vivacité reconnue des moteurs à régime moyen. La réactivité étonnante permet même une certaine sportivité. Ca accélère fort, du moins en mode Sport! La mécanique peine évidemment sur grande route et autoroute. La cylindrée limitée ne peut faire des miracles. Mais le Puma ainsi gréé se montre suffisamment polyvalent et les grands trajets ne lui feront pas peur. A noter que ce 125 chevaux, le seul à recevoir cette boîte indispensable, n’est pas très éloigné en prestations du… 155. Les consommations restent dans la moyenne, pour une voiture à moteur essence: 7,6 litres aux cents sur un parcours mixte de 300 kilomètres.
Pas de mode manuel
Parfait? Pas tout à fait quand même. On déplorera un reste de rugosité et le bruit envahissant à l’accélération, dans des fréquences aiguës de machine à laver. Mais, surtout, on critiquera l’absence de toute possibilité de passer les vitesses manuellement. Certes, le mode Sport rend la voiture prompte à tomber un ou deux rapports. Mais, dans un enchaînement de virages, on aimerait anticiper plus et mieux. Il existe un mode L. Celui-ci est cependant à réserver aux descentes de cols à petite vitesse. L’absence étrange de tout mode manuel ne remet pas heureusement en cause un bilan moteur-boîte globalement s[...]
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