Yahoo Finance Football : pourquoi le championnat de National peine à trouver un équilibre économique
Le National est un championnat à part dans le monde du football français, à mi-chemin entre l’amateur et le professionnel. Comme le souligne Ouest-France, cet entre-deux peut parfois être la source de problèmes au niveau économique. Les dirigeants des clubs qui évoluent dans cette division en sont bien conscients. Les mois de novembre et de juin, dates de passage devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion, commission indépendante chargée de surveiller les comptes des clubs de football professionnels, ndlr), sont très souvent sources de stress.
«Évoluer en National, c’est de la débrouille. On organise des lotos, des tournois, des stages pour les gamins. Il faut constamment boucher les trous. C’est un casse-tête permanent», explique Jean-François Gambetti, ancien président du FC Sète. Le club de l'Hérault a été relégué administrativement par le gendarme financier, dans un contexte de tensions avec la mairie, pourvoyeur de fonds très important pour le club. Car dans cette division, chaque euro compte.
Le National, troisième échelon des compétitions masculines en France (derrière la Ligue 1 et la Ligue 2) bataille avec un paradoxe : des joueurs amateurs qui doivent vivre comme des professionnels (dont des contrats fédéraux coûteux pour les clubs) mais sans tous les avantages. Vingt joueurs confirmés, c’est un minimum, et ils doivent être rémunérés en conséquence. Pour Guillaume Allanou, président du Stade briochin, «le National est un non-sens économique. Tout ça pose (...)
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