Fonction publique : ces pistes explosives pour réduire les arrêts de travail des agents
L’absentéisme dans la fonction publique est encore dans le viseur. A la demande du Premier ministre, Gabriel Attal, l’inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’inspection générale des finances (IGF) ont réalisé une revue de dépenses relative à la réduction des absences dans les trois versants de la fonction publique et pour les opérateurs de l’Etat. Rien de surprenant ici, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, ayant déjà déclaré en mars dernier vouloir s’attaquer à l’absentéisme des agents publics.
Il faut dire que le gouvernement - démissionnaire - est à la recherche d’économies (20 milliards d’euros en 2025). Or d’après le rapport de l’Igas et de l’IGF, publié ce mercredi 4 septembre, les absences pour raison de santé dans la fonction publique coûtent cher : 15 milliards d’euros (4,9 milliards dans le versant de l’Etat, 5,8 milliards dans la fonction publique territoriale et 4,4 milliards dans l’hospitalière) ont été dépensés en 2022 pour rémunérer les jours non travaillés par les agents publics arrêtés. Sans compter les «coûts supplémentaires pour l’employeur public» que l’absentéisme peut engendrer, «tels que le recours à des remplacements, intérims et heures supplémentaires afin de garantir la continuité du service public», précisent les auteurs du rapport.
Une flambée des coûts qui s’explique logiquement par une montée en flèche du nombre de jours d’absence des agents de la fonction publique. Toujours en 2022 - dernière année pour laquelle la mission Igas-IGF (...)
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