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FN : rentrée musclée pour Marine Le Pen et cap sur les régionales

La rentrée politique continue, avec Marine Le Pen qui a fait un discours musclé en Haute-Marne, insistant principalement sur l'immigration et dénonçant une "déferlante migratoire".

FN : rentrée musclée pour Marine Le Pen et cap sur les régionales

Après le PS, c'est au tout du FN de faire sa rentrée politique. Lors d'un discours en Brachay (Haute-Marne), la présidente du parti d'extrême-droite Marine Le Pen a voulu faire oublier les querelles familiales qui ont ponctué l'été. Aucune allusion n'a ainsi été faite à l'exclusion de Jean-Marie Le Pen. En revanche, Marine Le Pen a beaucoup orienté son discours sur l'immigration, l'un des thèmes de prédilection de son parti.

Une "déferlante migratoire"

"Mon objectif est clair : arrêter l'immigration légale et clandestine", a-t-elle martelé, insistant sur la "déferlante migratoire", au moment où l'UE connaît un afflux de migrants à ses frontières. "Ils le ne vous le disent pas et pourtant la situation de l'immigration est aujourd'hui en France totalement hors de contrôle. Tout a été fait sous Nicolas Sarkozy et François Hollande pour que cette vague grossisse, prenne du corps et aujourd'hui déferle à pleine vitesse sur notre pays".

Dans son programme, le FN prévoit de limiter l'immigration légale annuelle à 10.000 entrées. Marine Le Pen énumère ses mesures. "Il faut des frontières nationales à la France" ; "décider qui entre sur ce territoire et le quitte" ; "renvoyer systématiquement à la frontière les clandestins" ; "supprimer tout ce qui incite les étrangers et les clandestins à venir en France", en "abrogeant" l'Aide médicale d'Etat", en "revoyant de fond en comble la procédure de l'asile" et en "supprimant toutes les aides sociales liées au statut de demandeur d'asile."

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Cap sur les régionales

Marine Le Pen a également lancé les campagnes pour les élections régionales, qui ont lieu en décembre prochain. Tête de liste FN dans le Nord-Pas de Calais-Picardie, elle pense que son parti est capable de gagner "quatre à cinq régions". Il sera temps ensuite de penser aux élections présidentielles. "Dès décembre prochain, nous pouvons préparer l'avenir et montrer la voie, transformer les élections régionales en aurore du renouveau national. Après, il restera 16 mois avant la mère de toutes les élections, pour que le peuple français redevienne maître chez lui, le seul et véritable acteur de son destin", a jugé Marine Le Pen.

Une invitation polémique

Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste FN en Provence-Alpes-Côte d'Azur, a également été questionnée sur l'immigration. La petite-fille de Jean-Marie Le Pen était invitée par l'évêque de Fréjus-Toulon à une table ronde. Interrogée sur les déclarations du pape François sur la nécessité de ne pas fermer la porte aux migrants, elle n'a cependant pas dévié de la ligne de son parti. "Il y a une distinction entre la charité d'une personne individuelle et ce que l'on peut demander avec discernement à un pays de faire comme politique migratoire", a-t-elle expliqué.

En marge de la politique, cette invitation - la première d'une représentante du FN par l'Eglise - a provoqué le débat chez les institutions catholiques françaises. La Conférence des évêques de France a ainsi pris ses distances avec cette initiative de l'évêché varois, expliquant qu'elle n'engageait pas l'ensemble des évêques de France.