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Fin des voitures thermiques : pourquoi les réticences de l’Allemagne arrivent trop tard

Challenges - N. Meunier

En s’opposant à l’interdiction à la vente des motorisations essence et Diesel dès 2035, l’Allemagne et l’Italie servent les intérêts d’une poignée de constructeurs. Une majorité d’entre eux préfèrent au contraire anticiper le calendrier législatif et basculer au plus tôt vers le tout-électrique. Question d’investissements.

Coup de tonnerre à Bruxelles. Le vote qui semblait relever de la simple formalité n’aura finalement pas lieu. Le gouvernement allemand a décidé de s’abstenir et de ne pas approuver la proposition de loi qui revient — de facto — à interdire la vente de nouvelles voitures et camionnettes à moteur thermique dans l'Union européenne à partir de 2035.

Voilà qui n’arrange pas les affaires des constructeurs d’automobiles qui, dans leur immense majorité, aspirent dorénavant à basculer au plus tôt dans l’ère du tout-électrique. “Les politiques devraient s’employer à donner un calendrier clair et définitif à l’industrie”, estime Thomas Ingenlath, directeur général de Polestar, marque spécialisée dans l’électrique. Il s'agit d’aider les constructeurs à amortir au plus vite les investissements colossaux qu’ils consacrent à leur transformation. “Près de 250 milliards d’euros sont investis collectivement par l’industrie auto dans son électrification”, souligne le directeur général de Renault Luca de Meo, lorsqu’il revêt sa casquette de patron du lobby des constructeurs européens (ACEA). Il en veut la preuve que “aucune autre industrie n’est aussi avancée dans la course vers le zéro carbone”.

Tous les constructeurs ne peuvent investir dans leur électrification et la poursuite du thermique

L’Association des Constructeurs européens d’Automobiles (ACEA) milite par conséquent pour l’abandon pur et simple du projet de norme Euro 7 et d’abaissement des seuils d’émission de gaz polluants et de particules fines. Fin janvier, lors de sa première prise de parole en tant que Président de l’ACEA, Luca de Meo estimait à “2.000 euros en moyenne” le surcoût qu’engendrerait la mise en conformité des moteurs essence et Diesel avec la future norme Euro 7. Plutôt que de continuer à investir des millions dans des motorisations condamnées à brève échéance, “ces sommes devraient être investies dans l’électrification”, estime l’industriel. En somme, quitte à devoir renoncer à l’avantage stratégique que[...]

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