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Fin des moteurs à essence : pourquoi le plaidoyer de l'Allemagne sera entendu

AFP/Archives - Lionel BONAVENTURE

Le refus de Berlin de signer le texte qui signe l'arrêt de la commercialisation des moteurs thermiques n'est pas la trahison que d'aucuns décrivent. Les Allemands ne font qu'exiger le respect l'accord rédigé par les Vingt-Sept qui prévoit l'insertion d'une clause offrant leur chance aux carburants de synthèse. Dénouement attendu ce jour à Strasbourg.

Il n'est pas dans les attributions du Parlement de Strasbourg de résoudre le différend qui oppose les Etats-membres. C'est pourtant bien dans cette ville que se tiendra ce jour, lundi 13 mars, la "réunion ministérielle spécialisée" à l'initiative de la République tchèque. Il s'agit pour la Commission de Bruxelles et les ministres des Vingt-Sept de trouver un compromis qui puisse emporter l'adhésion de l'Allemagne, chef-de-file d'un petit groupe d'États-membres (dont la Pologne, l'Italie et la Bulgarie) qui — sans rejeter tout à fait l'idée d'interdire la commercialisation des véhicules à moteur thermique — réclament un calendrier moins rapide, prenant en compte l'effort financier qu'il impose à l'automobiliste.

Mardi dernier, coup de théâtre : Berlin s'abstient de signer le texte qui avait pourtant déjà fait l'objet d'un accord en octobre entre Etats-membres et Parlement européen, avant d'être formellement approuvé mi-février par les eurodéputés. Pour justifier sa volte-face, rarissime à ce stade de la procédure, Berlin s'abrite derrière le principe de la parole donnée. "Nous avons toujours dit clairement que la Commission européenne devait présenter une proposition sur la manière dont les carburants synthétiques pourraient être utilisés dans les moteurs à combustion après 2035 (...). Ce qui manque maintenant, c'est la réalisation de cet engagement", a rappelé vendredi le ministre allemand des Transports, Volker Wissing (FDP, libéraux).

Lire aussiL'Allemagne mène la résistance contre l'obligation des voitures électriques en 2035

La Commission européenne ne peut se dédire. D'autant qu'elle veut absolument sauver le texte sur la réduction des émissions de CO2 dans l'automobile, une condition pour atteindre l'objectif de neutralité carbone en 2050. Mise au pied du mur, elle a donc annoncé mardi "travailler de façon constructive" avec Berlin pour le faire adopter "rapidement". La réunion de ce matin 13 mars est le fruit de cette conciliation. Au regard de la promesse fa[...]

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