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« Le Film Français » s’excuse après le tollé de sa Une 100 % masculine

Photo
Le film français

Le film français

Le dernier numéro du « Film français » suscite l’indignation.

MÉDIAS - « Objectif reconquête », mais reconquête de quoi ? Depuis qu’elle a été dévoilée sur les réseaux sociaux, ce vendredi 30 septembre, la couverture du dernier numéro du magazine spécialisé Le Film Français suscite bien des critiques. Au programme, un dossier sur le 77e congrès de la Fédération nationale des cinémas français, dont la mission semble être de donner un coup de fouet au secteur en mal de spectateurs depuis la pandémie de Covid-19.

Une photo accompagne les gros titres. Elle met en scène le président de Pathé, Jérôme Seydoux, entouré de six stars du cinéma français : Pio Marmaï, Guillaume Canet, Vincent Cassel, François Civil, Pierre Niney et Dany Boon. En d’autres termes, que des hommes. C’est ce qui a été soulevé, notamment par la cinéaste Audrey Diwan. « Si on vous gêne, n’hésitez pas à le dire », a-t-elle tweeté.

Un « moment fragile de notre industrie »

« Pas de femmes, pas de diversité. La grande classe », a, quant à elle, ironisé Alexandra Lamy, en réponse à la réalisatrice de L’Événement. Elles ne sont pas les seules à réagir. Plusieurs centaines de personnes ont commenté la publication de l’hebdomadaire sur le réseau social pour pointer du doigt l’invisibilisation féminine. « Heureusement que vous avez pensé aux femmes qui font, elles aussi, le cinéma français. Heureusement que vous avez pensé aux femmes qui font, elles aussi, le cinéma français. La couverture aurait eu moins de force sans elles », raille à son tour Tristane Banon.

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Contactée par Le HuffPost, Audrey Diwan dit avoir trouvé, en tant que lectrice, l’image beaucoup trop limitative. « On est à un moment fragile de notre industrie. On ne cesse d’avoir à l’idée que retrouver le public, c’est se réinventer, changer de formes de narration, ouvrir les bras, renouveler les images. L’inclusion fait évidemment partie des idées qui nous animent en ce moment », nous souffle-t-elle. D’après la cinéaste primée à la Mostra de Venise, cette couverture, « c’est tout l’inverse de ce qu’on essaye de faire en ce moment ».

À la place, la réalisatrice suggère, par exemple, d’inviter Alice Diop en Une. Cette dernière a été doublement récompensée lors du festival vénitien cette année (Grand Prix du Jury et le prix du premier film) pour sa première fiction, Saint-Omer, qui représentera d’ailleurs la France aux Oscars.

Les excuses du Film Français

Audrey Diwan pense qu’il faut prendre le problème dans l’autre sens : « Peut-être qu’au final, ce genre de mauvaises couvertures peut amener tout le monde à se demander ce qu’on a envie de dire, ce qu’on a envie de changer, comment créer du désir, comment prendre en charge les représentations… » Ici, celui qui détient le propos, selon elle, « c’est l’organe de presse ».

Devant le tollé qu’a suscité sa couverture, Le Film Français, avec qui Le HuffPost a essayé d’entrer en contact, a pris la décision de présenter des excuses publiques sur son compte Twitter. « Le choix de publier cette photo en couverture, et le choix des termes, s’est avéré malheureux et regrettable », renseignent les équipes. Comme l’assure l’hebdomadaire, cette couverture est le fait de la rédaction. Les acteurs présents sur l’image n’ont pas été consultés.

« Nous avons involontairement, en souhaitant mettre en avant certains des films porteurs de 2023 présentés lors de la journée des éditeurs de films de la FNEF, véhiculé une image non représentative du cinéma français, des artistes et de Pathé », continue Le Film Français, avant de conclure : « Cela prouve combien la vigilance doit être de mise à chaque instant pour que l’emporte le combat de la parité ».

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