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Cette Une du "Figaro Magazine" a fâché les journalistes du service public

SERVICE PUBLIC - La Une de la discorde. Le Figaro Magazine a présenté son enquête de la semaine, ce vendredi 22 octobre. Réalisée par Guyonne de Montjou, Judith Waintraub et Pierre de Boishue et titrée ”À gauche toute” en couverture, celle-ci est consacrée au service public, et plus particulièrement aux radios. “Réunissant près de 15 millions d’auditeurs chaque jour, en audience cumulée, les radios du service public teintent le débat national”, peut-on y lire.

Le trio de journalistes n’y va pas avec le dos de la cuillère, accusant les groupes Radio France et France Télévisions de “mainmise culturelle”, et leur reprochant leur parti-pris, notamment en ce qui concerne leurs chroniques humoristiques, prenant l’exemple de celles de Charline Vanhoenacker et Guillaume Meurice sur France Inter.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que cette enquête n’a pas manqué de faire réagir les principaux intéressés. Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro Magazine, peut d’ailleurs en témoigner. Alors qu’il présentait la Une de l’hebdomadaire sur Twitter, l’auteur a été repris de volée comme vous pouvez le voir dans les tweets ci-dessous.

“Tous les jours, le service public audiovisuel vous dit, avec vos impôts, que penser, que lire, de quoi et de qui rire, qui mérite compliments ou horions... Vous en doutez ? Lisez l’enquête édifiante du Figaro Magazine”, a écrit le journaliste, mentionnant la “redevance audiovisuelle”, de l’ordre de 138 euros, que doivent payer les contribuables possédant une télévision.

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Ce a quoi Guillaume Meurice a répondu: “Merci pour la promo Jean-Cricri! Vivement le dossier spécial sur les millions d’euros d’argent public donné chaque année au Figaro au titre de l’aide à la presse”, en faisant référence aux subventions dont bénéficient notamment Le Figaro, mais aussi d’autres journaux chaque année de la part de l’État. “L’indécence”, s’est contenté de commenter de son côté Adrien Toffolet, journaliste radio et web au sein du groupe Radio France.

Ces derniers n’ont pas été les seuls à réagir, puisque d’autres journalistes et personnalités politiques ont également pointé du doigt l’enquête menée par l’hebdomadaire.

“Outre le fait que le Figaro a perçu 5 millions d’euros d’aides à la presse en 2019, vous vous étouffez beaucoup moins quand le Fig Mag ou le Figaro vous disent quoi penser et ne pas penser, de quoi rire ou pas etc à longueur de papiers et tribunes plus réacs les uns que les autres”, a écrit Étienne Baldit, journaliste à Libération.

“Ne vous y méprenez pas: ces journalistes ne sont pas désignés comme cibles parce qu’ils seraient « de gauche » (vu l’état de la gauche en France on sait que la menace n’est pas les chars soviétiques) mais parce qu’ils défendent le principe même du journalisme: l’INDÉPENDANCE”, a pour sa part ajouté Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture sous François Hollande.

À voir également sur Le HuffPost: Le fou rire d’Anne-Sophie Lapix en plein journal télévisé

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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