Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 853,98
    +78,60 (+0,21 %)
     
  • EUR/USD

    1,0651
    +0,0005 (+0,04 %)
     
  • Gold future

    2 405,80
    +7,80 (+0,33 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 865,15
    -67,50 (-0,11 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 378,58
    +65,96 (+5,02 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,97
    +0,24 (+0,29 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 325,46
    -276,04 (-1,77 %)
     
  • S&P 500

    4 970,02
    -41,10 (-0,82 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2386
    -0,0053 (-0,42 %)
     

Fed et résultats trimestriels orienteront Wall Street

Wall Street a rendez-vous avec la Réserve fédérale et les investisseurs pensent que la banque centrale pourrait se révéler plus accommodante sur les taux mercredi, au terme de sa réunion de politique monétaire de deux jours, surtout après les dernières déclarations de la BCE. /Photo prise le 20 janvier 2016/REUTERS/Mike Segar

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) - Wall Street a rendez-vous avec la Réserve fédérale et les investisseurs pensent que la banque centrale pourrait se révéler plus accommodante sur les taux mercredi, au terme de sa réunion de politique monétaire de deux jours, surtout après les dernières déclarations de la BCE.

L'indice S&P-500 a déjà perdu jusqu'à 9% cette année, conséquence des craintes nées du ralentissement économique de la Chine, de la chute des cours du pétrole et des déclarations du vice-président de la Fed Stanley Fischer dans lesquelles il dit s'attendre à quatre hausses des taux cette année.

Mais le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a déclaré jeudi que les turbulences des marchés financiers et les inquiétudes suscitées par les pays émergents conduiraient la banque centrale à revoir sa politique monétaire en mars, alimentant ainsi l'espoir de nouvelles mesures de soutien.

PUBLICITÉ

"On pense que le message de la Réserve fédérale restera mesuré et que les quatre hausses de taux évoquées ne sont pas envisageables; on estime donc que c'est positif" pour la Bourse, dit Ken Polcari (O'Neil Securities).

La Bourse devra également compter dans la semaine qui vient avec une "saison" des résultats de sociétés qui bat désormais son plein et pourra vérifier si les prévisions données à ce sujet sont trop pessimistes ou pas.

Il s'agira pour les investisseurs de vérifier si la vigueur du dollar a pénalisé des poids lourds de la cote tels que Boeing, McDonald's, 3M ou encore United Technologies, qui sont aussi de gros exportateurs.

Apple, plus forte capitalisation de Wall Street, sera également très suivi pour voir si les ventes d'iPhone se tassent, comme le laissent craindre les prévisions de certains de ses fournisseurs.

PIB VENDREDI

Pour Peter Kenny (Kenny & Co), ce ne sont pas tant les résultats par eux-mêmes qui importeront que les perspectives livrées par les entreprises. "Les perspectives seront sensiblement plus importantes au regard de la question de savoir si les Etats-Unis sont épargnés par la tempête internationale", explique-t-il.

Des sociétés telles Halliburton et Hess donneront les premiers témoignages des dégâts subis par le secteur de l'énergie. Selon des données de Thomson Reuters, les bénéfices de ce secteur auraient chuté de 73,3% durant le quatrième trimestre de 2015.

Si l'on ajoute les secteurs des ressources naturelles, de la finance et de la high tech, on n'attend plus à Wall Street de retour de la croissance des profits avant le second semestre.

Toutefois, pour que la nette croissance des bénéfices attendue pour le second semestre se réalise, il faudra que les dépenses de consommation aient augmenté et que le dollar se soit stabilisé, observe Robert Pavlik (Boston Private Wealth).

La première estimation du PIB du quatrième trimestre viendra clore vendredi une semaine déjà lourde.

L'estimation d'une croissance de 0,8% confirme l'opinion voulant que l'économie américaine a ralenti au quatrième trimestre et il est donc peu probable que les investisseurs réagissent à un chiffre réel qui serait conforme ou resterait proche de cette estimation.

(Avec Caroline Valetkevicth, Wilfrid Exbrayat pour le service français)