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Faute d’avoir pu trouver un logement, il doit quitter son CDI

Faute d’avoir pu trouver un logement, il doit quitter son CDI (Crédit : Getty Images) (Getty Images)

Damien, 22 ans, pensait pouvoir souffler après avoir signé un CDI chez Intermarché en novembre dernier. Sept mois plus tard, il est contraint de démissionner car il n’a pas trouvé de logement.

Pour de nombreux Français, le CDI reste encore considéré comme le Saint-Graal de l’emploi. Le contrat à durée indéterminé permettrait aux salariés un accès facilité vers la propriété ou la signature d’un bail. C’est en grande partie vrai mais avec l’inflation et la crise du logement, signer un CDI ne représente plus une garantie absolue pour trouver un toit. Surtout dans les zones tendues.

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Damien, un jeune homme de 22 ans, l’a appris à ses dépens. D’abord enthousiaste après avoir décroché un CDI dans un Intermarché à Hasparren, dans les Pyrénées-Atlantiques, il a finalement dû démissionner. La raison ? Après des mois de recherche en vain, il n’a jamais trouvé de logement, raconte Sud Ouest. Dès la fin de son contrat, le 9 juin, il retournera vivre chez son père dans le Var sans indemnités chômage faute d'avoir pu obtenir une rupture conventionnelle de la part de son employeur. "Je suis venu ici pour faire ma vie. Je suis obligé de retourner chez mon père à 22 ans, faute de moyens", décrit sobrement le jeune homme originaire de Belfort, dans l’Est de la France.

"Quand le président Macron dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un boulot…"

Amer, il pensait que son poste payé 1 300 euros nets par mois lui suffirait à prendre son indépendance et démarrer sa vie professionnelle du bon pied. Malheureusement, l’histoire de Damien n’est pas un cas isolé. "Quatre de mes copains sont dans le même cas", assure-t-il au quotidien régional avant de charger le chef de l’État pour son inaction : "Quand le président Macron dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un boulot, il oublie qu’il faut aussi un logement."

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Arrivée au Pays basque en juillet 2022, pour un job chez McDo, Damien a enchaîné les galères jusqu’à dormir "pendant trois jours dans des toilettes publiques." Puis, la chance lui sourit. Aidé par une assistance sociale, il obtient un logement social grâce à la mairie d’Hasparren. Mais le contrat de trois mois touche à sa fin et ses nombreux appels à l’aide n'ont servi à rien. "Je suis en colère, on ne fait rien pour épauler les jeunes, on passe en dernier", déplore-t-il.

Selon une récente étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), 26% des jeunes de 18 à 24 ans vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays.

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