La France va livrer "six Caesar additionnels" à l'Ukraine, annonce Macron
A l'issue d'une brève visite à Irpin, une des banlieues de Kiev dévastées dans les premières semaines de l'invasion russe de l'Ukraine, Emmanuel Macron a également affirmé que "la France est aux côtés de l'Ukraine depuis le premier jour" (...) nous sommes aux côtés des Ukrainiens sans ambiguïté".
"Il faut que l'Ukraine puisse résister et l'emporter" face à l'armée russe, a déclaré le président français Emmanuel Macron à l'issue d'une brève visite à Irpin, une des banlieues de Kiev dévastées dans les premières semaines de l'invasion russe de l'Ukraine. Interrogé par des journalistes sur les déclarations dans lesquelles il affirmait qu'il ne fallait pas "humilier" la Russie, très critiquées en Ukraine, Emmanuel Macron s'est défendu. "La France est aux côtés de l'Ukraine depuis le premier jour" (...) nous sommes aux côtés des Ukrainiens sans ambiguïté", a-t-il affirmé.
Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Mario Draghi destinée à afficher l'unité des Européens et leur solidarité avec Kiev près de quatre mois après le début de l'invasion russe. Par ailleurs, lors d'une conférence de presse àKiev, Emmanuel Macron a annoncé que la France allait livrer à l'Ukraine "six Caesar additionnels", ces canons automoteurs réputés pour leur précision. "Au-delà des 12 Caesar déjà livrés, j'ai pris la décision de livrer six Caesar additionnels", a déclaré le président français après s'être entretenu avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec l'Allemand Olaf Scholz, l'Italien Mario Draghi et le Roumain Klaus Iohannis. Ces derniers ont également annoncé leur soutien pour que l'Ukraine se voit accorder immédiatement . "Tous les quatre, nous soutenons le statut de candidat immédiat à l'adhésion", a déclaré le président français lors de la conférence de presse ce jeudi.
Visite symbolique et attendue
Après avoir voyagé de nuit dans un train spécialement affrété par les Ukrainiens pour les personnalités de haut rang, le président français, le chancelier allemand et le président du Conseil italien sont arrivés vers 06h30 GMT dans la capitale ukrainienne avant de se rendre à Irpin, site de crimes de guerre présumés à une vingtaine de kilomètres de Kiev, où ils ont été rejoints par le président roumain, Klaus Iohannis.
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