Les failles d’Ancelotti

Giflés par Manchester City ce mercredi soir (4-0), le Real Madrid et Carlo Ancelotti ont montré des failles tactiques et mentales rarement vues.

Trente minutes top chrono. Voilà le temps qu’aura donc tenu la stratégie aussi défensive qu’incompréhensible du duo Carlo et Davide Ancelotti en ce mercredi soir de demi-finales retours de Ligue des champions face à Manchester City (4-0). Le choix de la prudence face à une équipe de Manchester City maîtresse du ballon, que Bernardo Silva s’est offert le plaisir de foutre en l’air en une mi-temps. Et derrière cet échec tactique du Real Madrid, planent évidemment les interrogations entourant un effectif limité, aujourd’hui définitivement arrivé au bout de son cycle.

Défense et morosité

« Il faut se préparer à souffrir, vraiment. Ils nous ont pressés pendant tout le match aller, donc il faut s’attendre à pire au retour. » Sur les images captées par El Chiringuito, ce lundi lors du dernier entraînement madrilène sur la pelouse de l’Etihad Stadium, Ancelotti avait donc visiblement prévu le déroulé du match. Ou du moins, il s’était imaginé la manière dont lui voulait qu’il se déroule. C’est-à-dire laisser le cuir au Manchester City de Pep Guardiola, modèle du genre, en laissant passer des vagues. Problème : il est entraîneur du Real Madrid. Des Merengues habitués à subir par séquence et non sur 90 minutes de football à haute intensité. Et sous le ciel gris du nord-ouest anglais, les 82% de possession mancunienne en première période n’ont pas mis longtemps à le démontrer. Premier élément de trahison : la titularisation de Toni Kroos. Disposant de tout son banc, et donc d’Aurélien Tchouaméni, Carletto s’est tout de même efforcé de titulariser l’Allemand, loin d’être le plus généreux en replis défensifs ou en duels rugueux. Impliqué sur les deux buts de City, en laissant s’échapper Bernardo Silva sans jamais prendre l’information, Kroos a donc – malgré lui, évidemment – tout de suite donné tort à son coach.…

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