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Fabius appelle à ne pas attendre le départ d'Assad pour négocier

PARIS (Reuters) - Il ne faut pas attendre le départ ou même des "excuses" de Bachar al Assad pour entamer des négociations avec l'opposition et des membres du régime sur l'avenir de la Syrie, estime le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. La France a récemment infléchi sa position quant au sort du président syrien, qui entrave l'action diplomatique en raison de désaccords entre la Russie et l'Iran d'une part, les Occidentaux d'autre part sur son maintien, ou pas, à la tête du pays. (voir [ID:nL5N11D2JF]) Alors que Paris a longtemps fait du départ de Bachar al Assad un préalable, on y parle désormais d'un départ à un moment du processus, ce que confirment ouvertement les propos de Laurent Fabius dans un entretien au Figaro à paraître mardi. "Toute discussion est vouée à l'échec si l'on dit : 'Quoi qu'il arrive, le futur de la Syrie, ce sera Bachar al Assad'. Mais si on exige, avant même que la négociation commence, qu'Assad présente ses excuses, on n'avancera pas non plus", dit le chef de la diplomatie française. Laurent Fabius rappelle en outre que la France sait nécessaire de "conserver l'armée et d'autres piliers de l'Etat" pour éviter un effondrement de la Syrie, où elle a engagé récemment son aviation, comme d'autres pays, pour cibler des positions de l'Etat islamique. "La négociation doit aborder ces aspects : il faut à la fois des éléments du régime et des membres de l'opposition qui refusent le terrorisme", ajoute-t-il, après avoir rappelé que le président syrien porte "une responsabilité écrasante" dans le bilan de la guerre - quelque 240.000 morts et des millions de déplacés. "Penser qu'on pourrait obtenir l'unité de la Syrie, le respect indispensable des diverses communautés en proposant comme solution le principal responsable de tant de malheurs, c'est une illusion", dit encore Laurent Fabius. Lors du débat visant à informer le Parlement de l'engagement militaire en Syrie, Manuel Valls avait rappelé qu'une solution politique au conflit syrien devait "aller vers un accord qui tourne définitivement la page des crimes de Bachar al Assad". "Nous ne ferons rien qui puisse consolider le régime", avait-il dit. (Gregory Blachier)