Voici la façon dont Moscou va réagir à l'arrivée de la Finlande et de la Suède dans l'Otan
Les deux capitales vont annoncer leur candidature officielle à l'Otan. Moscou menace d'ouvrir un deuxième front dans le Nord de l'Europe. Des incidents aériens ont déjà lieu et les services secrets sont sur les dents.
Avant même l’adhésion de son pays à l’Otan, , Première ministre de Finlande, a débuté les négociations avec les pays membres de l’Alliance et Même sentiment d’urgence en Suède, où la Première ministre sociale-démocrate s’est fixé la date butoir du 24 mai pour formaliser une candidature. Julia Grabe, porte-parole des sociaux-démocrates a fait savoir que le parti annoncerait sa position le 15 mai.
Changement de pied des sociaux-démocrates
Un vrai revirement puisque les sociaux-démocrates suédois ont été, depuis la création de l’Otan en 1949, la principale force politique d’opposition à une adhésion, une ligne encore réaffirmée lors de leur dernier congrès en novembre. Coté finlandais, la candidature semble acquise selon la ministre des Affaires étrangères suédoise, Ann Linde. A la différence de la Suède, la Finlande est en première ligne puisque le pays partage 1.340 kilomètres de frontières avec la Russie. Le pays est également membre de l’Union européenne.
Probable veto de la Croatie
Même si la candidature officielle des deux pays semble acquise, il faudra sans doute plusieurs mois pour finaliser l’élargissement de l’Otan – la Croatie a déjà menacé d’y mettre son veto. Les deux capitales négocient une période transitoire leur permettant de bénéficier de "garanties de protection". en parlant de "conséquences sérieuses".
Nucléarisation de Kaliningrad
Le 14 avril dernier, , aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité de Russie, a évoqué une "nucléarisation de la zone baltique", avec notamment le déploiement d’un arsenal dans l’enclave de Kaliningrad. Le ministère des Affaires étrangères russe n'a cessé d'émettre des mises en garde en indiquant notamment qu’une adhésion d’Helsinki à l’Alliance atlantique mènerait "à de lourdes conséquences politiques et militaires." La porte-parole du ministère a par ailleurs indiqué qu’un élargissement de l’Otan aux pays scandinaves "les placerait de facto, en première ligne."
Incidents impliquants l'aviation russe
Le 4 mai, [...]
Lire la suite sur challenges.fr