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Extension d’un élevage intensif de poulets: L214 sonne l’alerte dans le Pas-de-Calais

L214 dévoile des images d’un élevage de poulets intensif en demande d’extension dans une commune du Pas-de-Calais. L’association dénonce une aberration à la fois éthique et économique.

C’est une usine à viande sur pattes située à Pihem, dans le Pas-de-Calais, comme il en existe partout en France où 80% des poulets de chair sont concentrés dans des élevages standards, sans accès à l’extérieur. A travers une vidéo tournée en mars 2021, L214 dévoile une nouvelle fois les conditions dans lesquelles sont cloîtrés les animaux.

22 000 poulets entassés à perte de vue

Ici, l’établissement élève 22 000 poulets entassés à perte de vue, à 21 par m2. « La sélection génétique, couplée à une alimentation -maïs, soja OGM- destinée à les faire grossir très vite, entraîne de grandes souffrances », témoigne l’association. Les images montrent des volatiles à 15 jours de vie, créatures à la Frankenstein, têtes de poussins sur des corps de poulets. À 30 jours, beaucoup d’entre eux sont boiteux, déplumés, et leur peau, brûlée par une litière souillée d’urine et de fientes. Malgré les doses d’antibiotiques, certains ne peuvent même plus atteindre les mangeoires et les abreuvoirs. Les survivants sont envoyés à l’abattoir entre 35 et 41 jours.

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Alors que 91% des français sont favorables à rendre obligatoire un accès extérieur aux animaux d’élevage (sondage août 2020 Ifop/Fondation Brigitte Bardot), l’exploitant souhaite pousser les murs. Le programme est conséquent : il s’agira de construire deux autres poulaillers de 2400 m2 chacun pour passer à plus de 850 000 poulets produits chaque année. « C’est un projet démesuré, un calvaire pour les animaux et une aberration économique, déplore L214. L’éleveur doit emprunter près de 1,4 M€ sur 12 ans. Il devra rembourser 10 500 € par mois, tout ça pour espérer se verser un salaire dérisoire de 9 600 € par an, soit 800 € par mois ! » De son côté pourtant, l’éleveur voit un moyen(...)


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