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EXCLUSIF. Restauration : une entreprise sur deux pourrait disparaître à cause du Covid-19

Un nouveau coup de massue vient de s'abattre sur la tête des restaurateurs. Depuis le 30 octobre, ils ont dû fermer leurs portes pour un mois au moins. Au printemps, un premier confinement les avait privés d'activité pendant près d'un trimestre. Certains ont décidé de pallier les baisses de recettes par des ventes à emporter et des livraisons de repas, mais beaucoup ont baissé le rideau et d'autres ne l'ont plus relevé depuis mars. Les établissements parisiens ont, eux, subis la triple peine avec la disparition des touristes et de la clientèle d'affaires, la diffusion à grande échelle du télétravail et une autorisation de réouverture plus restrictive après le confinement du printemps.

Grand spécialiste de la restauration, Bernard Boutboul est formel : "2020 sera un annus horribilis". Habitué à passer au crible depuis plus de trente ans les chiffres clés du secteur et les habitudes alimentaires des Français, le président du cabinet Gira livre au JDD en avant-première son bilan chiffré pour l'année 2020. Après deux millésimes – 2018 et 2019 – de croissance exceptionnelle de leurs performances, les acteurs de la restauration commerciale et hôtelière, qui ont engrangé un chiffre d'affaires cumulé de 61 milliards d'euros en 2019, vont voir, selon lui, leurs ventes chuter de 52 % cette année.

"Cela représente un manque à gagner de 32 milliards d'euros", soumet-il. 30 % de ce manque à gagner devrait toucher par ricochet les prestataires du secteur, les fournisseurs et les agriculte...


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