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Europe : un hiver au goût de récession

Après avoir souffert de la canicule tout au long de l’été, les Européens doivent se préparer à subir les rigueurs de l’hiver. Ou tout au moins à faire des économies de chauffage. Pour faire face à l’arrêt des livraisons de gaz russe, la Commission européenne a demandé à chaque pays de l’Union de réduire sa consommation de gaz d'au moins 15% depuis ce mois d'août, jusqu'à mars prochain. En Allemagne, où la situation à cet égard est la plus difficile, le thermostat de tous les bâtiments publics sera réglé à la baisse, avec une température qui ne pourra pas dépasser les 19 degrés, a annoncé le 12 août le ministre de l'Économie, Robert Habeck. Risques de pénuries Reflétant d’ores et déjà cette situation tendue, les prix du gaz ont repris depuis plus de deux mois leur ascension. Le contrat néerlandais TTF, qui sert d’indice de référence en Europe, a encore battu des records cette semaine, soutenu par l’annonce de la nouvelle fermeture temporaire «pour maintenance» du gazoduc Nord Stream 1, dépassant de loin les niveaux atteints au début de la guerre en Ukraine. Or, les analystes ne prévoient pas de décrue durable, compte tenu des difficultés des pays européens à constituer des réserves suffisantes pour passer l'hiver sans pénuries. Cette envolée du gaz est aussi liée aux craintes qui pèsent sur l’approvisionnement en électricité à partir d’autres sources, notamment le charbon, indique Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche à la Banque Postale Asset Management. Précisant que les difficultés sont aggravées par la sécheresse dont souffre actuellement le Vieux Continent, qui a des conséquences importantes avec la baisse du niveau des réservoirs hydrauliques et des grands cours d’eau navigables (comme le Rhin, où passe une grande partie du fret). Quoi qu’il en soit, les risques de pénuries d’énergie durant l’hiver constituent un frein considérable à Cliquez ici pour lire la suite