Etudes à l'étranger: la France reste le pays européen le plus engagé dans la mobilité internationale des étudiants

AFP/Archives - JULIEN DE ROSA

Orientation, préparation aux langues étrangères, portabilité des bourses... La France est le seul pays pour lequel tous les indicateurs liés à la mobilité internationale des étudiants sont au vert selon le nouveau tableau de bord européen publié à partir des données d'Eurydice, le réseau européen sur les systèmes éducatifs.

C'est presque un sans-faute. En matière de mobilité internationale des étudiants, la France coche toutes les cases selon le tableau de bord de la mobilité dans l’enseignement supérieur 2022-2023, basé sur les données qualitatives du réseau européen sur les systèmes éducatifs Eurydice publié le 27 avril 2023. Ce rapport retrace et cartographie les progrès qu’ont accomplis les pays européens dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques favorables à la mobilité internationale des étudiants depuis 2011 (date à laquelle le Conseil de l’Union européenne avait émis 11 recommandations).

Il se base sur six indicateurs:

  1. l’information et l’orientation,

  2. la préparation aux langues étrangères,

  3. la transportabilité des bourses et des prêts,

  4. le soutien aux apprenants défavorisés,

  5. la reconnaissance des acquis d’apprentissage par le biais du système européen de transfert et d’accumulation de crédits,

  6. la reconnaissance des qualifications.

Les pays se voient attribuer pour chacun d’entre eux un des cinq indicateurs de couleur, allant du vert foncé (lorsque tous les critères sont remplis) au rouge (si aucun d’entre eux ne l’est). La France se hisse ainsi comme le seul pays pour lequel tous les indicateurs sont au vert. Elle conserve sa position dans le classement depuis 2015 et a atteint ses objectifs en termes d’information et de conseil, de reconnaissance des acquis d’apprentissage et de reconnaissance des qualifications. Seul "bémol" pour l'Hexagone: la préparation aux langues étrangères qui lui vaut une notation "vert clair". En cause, l'apprentissage de deux langues obligatoires pour tous les élèves qui ne s’applique que sur une courte période contrairement à d'autres systèmes éducatifs mieux notés qui imposent ce même apprentissage pendant au moins cinq ans (ex: Chypre, Grèce, Finlande...).

Des progressions disparates entre pays

Les communautés germanophones et flamandes de Belgique, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, l’Autriche, la Finlande et la Norvège affichent égale[...]

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